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Portes ouvertes en cages collectives

Jeudi 10 juin, la chambre d'agriculture des Landes propose une journée de visites d'ateliers de gavage en cages collectives.

Selon la convention européenne pour la protection des animaux, la réglementation prévoit que les systèmes d'hébergement des canards doivent permettre aux oiseaux de se tenir debout dans une posture normale, de se retourner sans difficulté, de déféquer en effectuant des mouvements normaux, de battre des ailes, d'effectuer des mouvements normaux de lissage de plumes, d'interagir normalement avec d'autres individus.
Dans ces conditions, la cage individuelle de gavage (notre photo ci-contre) est remise en cause. L'hébergement collectif apparaît alors comme la seule alternative possible. Ces exigences doivent s'appliquer aux nouvelles installations ou lorsque des installations existantes sont remplacées, à  partir du 31 décembre 2009 et, pour toutes les installations, avant le 31 décembre 2015.
Tester plusieurs cages sur le terrain« Depuis plus d'un an, toute la filière essaie de trouver la solution idéale et une dizaine de modèles est utilisée sur le terrain » explique Christophe Barrailh, président de la commission accords interprofessionnels au Cifog. Depuis un an environ, quatre de ces modèles sont utilisés par des éleveurs landais.
La chambre d'agriculture propose donc aux gaveurs intéressés de venir découvrir ces installations, le jeudi 10 juin prochain (lire les lieux de visites en page 10 de cette édition). « On choisit un type de cage en fonction du ressenti face à  celle-ci. Il faut donc se déplacer et voir si on se sent à  l'aise avec l'un ou l'autre des modèles. Il est important de voir plusieurs cages » conseille Nathalie Castetbon, la conseillère palmipède. Cette journée permet en outre d'échanger avec l'éleveur qui ouvre ses portes.
Sur chaque exploitation, un technicien de la chambre d'agriculture et le fabricant de cage présenteront les caractéristiques techniques et financières des divers modèles de cages, ainsi que les aides possibles pour l'investissement. Pour Christophe Barrailh, ces visites sont aussi un moyen de dédramatiser le sujet, en se rendant compte sur le terrain : « Au début, je disais qu'il était impossible de passer à  la cage collective. Maintenant, je modère mes propos, même si on perd un peu en productivité. Et pour en tenir compte, au niveau syndical, nous demandons une rémunération différenciée selon le type de logement ».
D. M.
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