Une nouvelle fois, l'on est venu de fort loin, du sud de l'Espagne comme de Belgique, pour vendre ou acheter, mais, au final, les transactions ont tourné au ralenti. Pour beaucoup, l'affluence, notamment des chevaux, s'explique par le ras-le-bol des éleveurs qui subissent de plein fouet l'effondrement des cours et la suppression annoncée des aides de l'État.
Et pourtant, on avait assisté la veille à un départ « plein pot ». De nombreux équidés ont alors été vendus, il s'agissait de petites races - pottok et shettland - à destination de la Belgique. Hélas, ce beau départ n'a pas connu le lendemain radieux escompté.
La consécration du cheval de loisir
La caractéristique de l'année, c'est la consécration de l'animal de loisirs, avec un gros contingent de chevaux de selle, venus d'Espagne, du sud et des confins du Portugal. Des animaux, sans doute de réforme, obéissant au doigt et à l'oeil, rompus à la présence humaine, provenant probablement de l'activité tauromachique. La plupart trouvaient acquéreurs, à des prix variant entre 1100 et 2000 euros, le haut de gamme se négociant aux alentours de 4000 euros.
Signe des temps, ils disposaient tous de leur passeport équin délivré par les autorités espagnoles. La loi gagne donc du terrain. Quant aux lourds, les poulinières changeaient de main à 1100 euros environ, les suitées à 1700 euros. D'autres, destinés à l'abattage, se vendaient au poids et étaient pesés sur place, dans l'installation municipale, (environ 1 euro le kilo vif). Pour les ànes, très nombreux également, il fallait compter 300 à 400 euros pour une femelle, beaucoup moins pour les màles. Quant aux petites races, on tournait en moyenne à la centaine d'euros par tête.
On attendait quelque 550 vaches pour la journée du lendemain, dimanche 1er août. À ce sujet, la municipalité, par la voix de son maire, François Ladeuix, tenait à remercier tous les opérateurs qui permettent de garnir cette belle vitrine de l'élevage local. « Nous sommes reconnaissants aux courtiers comme les frères Guéraçague, la maison Sarcou, Zamora, Bidegain, Larralde, c'est gràce à leur participation active que l'on peut maintenir cette foire, insistait l'élu local. Comme toutes les autres foires, cette manifestation est menacée par les temps modernes » estime-t-il car « les opérations d'achat et de vente se déroulant désormais par téléphone ou dans les cours de fermes. Si un jour, ces propriétaires refusaient de prendre des risques pour présenter leur cheptel, ce serait la fin annoncée des foires traditionnelles ».
Michel Bengoechea
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