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Des installations toujours plus dynamiques dans les Pyrénées-Atlantiques

Le syndicat des Jeunes Agriculteurs des Pyrénées-Atlantiques a organisé deux visites sur le canton d'Oloron pour mettre en lumière des initiatives originales qui montrent que l'installation est bien vivante dans le département.

file-Les visites organisées par les Jeunes Agriculteurs ont permis de mettre en avant des initiatives innovantes, notamment sur l'exploitation de François Camsusou, installé au coeur d'Oloron-Sainte-Marie. © Y.A. - Le Sillon
Les visites organisées par les Jeunes Agriculteurs ont permis de mettre en avant des initiatives innovantes, notamment sur l'exploitation de François Camsusou, installé au coeur d'Oloron-Sainte-Marie. © Y.A. - Le Sillon
Les jeunes savent prendre des risques quand il s'agit d'installation. Pour illustrer ces initiatives, construites sur des projets réfléchis et viables, le syndicat des Jeunes Agriculteurs a organisé à  Oloron-Sainte-Marie, le 2 octobre dernier, deux visites : chez François Camsusou, éleveur de canards en plein coeur de la capitale du Haut-Béarn, et chez Jean-Emmanuel Constantin, maraîcher bio à  Agnos.
« Il ne faut pas avoir peur d'oser »
« Nous avons voulu mettre en avant deux systèmes différents sur un même territoire pour valoriser l'installation, explique le président des Jeunes Agriculteurs, Nicolas Bernatas. Il y a des jeunes qui ont pris des options sur des petites exploitations pour continuer à  vivre de leur métier ». Cette matinée technique fait suite à  la journée « Pyrénées en trans » organisée le 28 août dernier à  Escot. Elle entre ainsi dans le cadre d'un programme transfrontalier mis en place avec l'Espagne lors de cette manifestation.
« Il est tout à  fait possible de s'installer sur des petites structures, poursuit le président des Jeunes Agriculteurs. Pour cela, il faut chercher à  innover, trouver des créneaux porteurs et donc ne pas avoir peur d'oser ». François Camsusou entre dans la droite ligne de ces jeunes qui s'installent sur des marchés de niche, basés principalement sur la vente directe. Cet éleveur de canard gras conduit sa production dans le centre-ville d'Oloron-Sainte-Marie. Les premières habitations sont à  moins de dix mètres « On marche sur des oeufs en permanence, souffle-t-il. On fait par exemple très attention aux nuisances que nous pouvons émettre ».
François Camsusou procède au démarrage des canetons au siège de l'exploitation. Au bout de quatre à  cinq semaines, il les envoie « à  la campagne », dans la vallée de Josbaig, à  cinq kilomètres d'Oloron-Sainte-Marie. Puis, il les ramène sur l'exploitation pour le gavage, l'abattage et la transformation. « Finalement, peu de monde sait qu'il y a une exploitation ici », commente, amusé, le jeune éleveur.
La deuxième visite s'est déroulée chez Jean-Emmanuel Constantin, à  Agnos. Lui aussi a choisi de se positionner sur un marché de niche : le maraîchage bio. « Nous faisons de la vente directe via les AMAP et les marchés, à  Oloron-Sainte-Marie et Agnos », explique le jeune producteur. Un choix mûrement réfléchi et payant. « Nous voulions privilégier le contact avec la clientèle. Ce contact est important car nous justifions en direct la qualité de nos produits ».
Côté clientèle, tout ce fait principalement par le bouche à  oreille et sur les marchés. « C'est le contact avec le public qui nous permet de nous faire connaître », souligne Jean-Emmanuel Constantin. Un contact privilégié qui lui permet d'écouler sa production. Yannick Allongue
Dans la pelote
Les Jeunes Agriculteurs participent activement aux championnats du monde de pelote basque qui se déroulent actuellement à  Oloron-Sainte-Marie. Derrière le trinquet Guynemer, ils ont notamment tenu un stand qui n'a pas désempli lors de la journée inaugurale, le samedi 2 octobre dernier. Convivialité assurée. D'autre part, ils ont fourni la viande pour les repas servis au coeur de ce village de la pelote. Cette opération de communication, menée de main de maître par le président cantonal André Coigt, a permis aux Jeunes Agriculteurs d'aller
au devant des consommateurs pour, une nouvelle fois, parler de leur métier et de la qualité de leur produit. Une bonne initiative en somme
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