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Alain Rousset milite pour le bio

Le président du conseil régional d'Aquitaine

C'est au lycée professionnel Hautevue de Morlaà s 64) que le président du conseil régional est venu présenter ses voeux aux Béarnais, le vendredi 14 janvier. En présence de nombreux élus et représentants socioprofessionnels, Alain Rousset, « heureux d'être dans un établissement qui dépend désormais de la Région », a rappelé quelques-unes des priorités de la Région, en insistant plus particulièrement sur l'innovation et la formation des jeunes.
Concernant les questions agricoles, qu'il juge essentielles (et pourtant oubliées dans son discours), Alain Rousset tient à  préciser les efforts de la Région en matière d'agriculture : « L'Aquitaine a été la première région à  inventer le dispositif AREA, repris ensuite au niveau national. L'agriculture, c'est à  la fois l'aménagement du territoire, la vie de nos campagnes, des dizaines de milliers d'emplois, la qualité de notre alimentation, l'histoire de l'Aquitaine marquée par les produits de qualité Avec les organisations agricoles, nous allons au renforcement des produits qui apportent le plus de valeur ajoutée, donc plus de revenu aux agriculteurs. Leur situation est tellement fragile qu'il faut que nous ayons cette réflexion et l'agriculture bio se situe dans cette réflexion. Nous ne pouvons pas continuer à  importer autant de produits bio ; et il ne faut pas prendre du retard : la France a déjà  raté le virage de l'agriculture bio, elle doit aujourd'hui saisir cette deuxième chance. Ensuite, l'agriculture plus conventionnelle doit converger vers une attention à  la qualité de l'eau, des sols et sous-sols, des produits et favoriser les circuits plus courts. L'enseignement agricole, l'installation des jeunes agriculteurs, la prise en compte des spécificités sont également des priorités pour la Région. Je crois qu'il ne faut pas dire aux agriculteurs : vous pouvez vous passer d'une mise aux normes, d'une conversion à  une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Ce serait leur mentir et engager la France dans une crise agricole énorme dans 5 à  10 ans. Aujourd'hui, les contraintes environnementales sont des éléments essentiels : la Région met en place des dispositifs. Je veux une politique qui voit loin, qui accompagne et prend en charge cette mutation. »T. L.
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