Protéger la qualité des eaux
La chambre d'agriculture
a réalisé des diagnostics d'exploitation dans les communes du Sud Pays basque.
La session qui s'est tenue ce jeudi à Urrugne (lire ci-dessus) a permis de tirer les enseignements de l'opération menée à la demande de la communauté de communes Sud Pays basque en matière de protection de l'environnement. Les conseillers de la chambre ont rencontré individuellement 150 exploitants afin d'identifier, avec les agriculteurs concernés, les actions à mener pour neutraliser l'impact de l'activité agricole sur l'environnement.
Équipements coûteux
Ces diagnostics ont mis en évidence cinq points clefs pour adapter les bàtiments d'élevage et assurer une bonne gestion des effluents. Les travaux à réaliser — pour un montant d'investissements proche d'un million d'euros — concernent la construction de fosses ou fumières, leur couverture, leur étanchéité, l'aménagement des réseaux de transferts des eaux issues des effluents d'élevage et enfin le traitement de ces eaux. 76 exploitations sur les 150 diagnostics nécessitent une fosse ou une fumière et 25 un système de traitement des eaux. « Nous pouvons nous féliciter d'avoir une agriculture respectueuse de l'environnement », insiste M. Anxolabéhère. Mais les investissements à réaliser pour la mise aux normes sont « particulièrement coûteux et dans le contexte actuel, les exploitants n'ont pas les moyens d'assumer seuls ces investissements ». Selon M. Anxolabéhère, l'environnement étant « une affaire qui concerne tout le monde » on ne peut pas donc demander aux seuls agriculteurs de supporter cette charge supplémentaire. Des aides leur sont certes octroyées, mais « les mécanismes de financement réglementés au niveau européen fixent des seuils au-delà desquels une exploitation ne peut plus percevoir d'aides pour réaliser de nouveaux investissements ».
Bonnes pratiques
Pour limiter l'impact des activités agricoles sur l'environnement, les agriculteurs sont également invités à adapter leurs pratiques. La profession contribue à cet effort de sensibilisation et multiplie les animations techniques : exemple en Béarn, dans le cadre des « plans d'action territoriaux » (PAT). 2 000 agriculteurs ont participé à 31 journées techniques au cours des trois dernières années et 270 ont suivi des formations spécifiques. Parmi les pratiques préconisées, les plans prévisionnels de fumure visent à concilier meilleure utilisation des effluents et fertilisation des sols. Les bandes enherbées contribuent à la préservation de la qualité aquatique tout comme la limitation de l'entrée des animaux dans les cours d'eauG. M.
Équipements coûteux
Ces diagnostics ont mis en évidence cinq points clefs pour adapter les bàtiments d'élevage et assurer une bonne gestion des effluents. Les travaux à réaliser — pour un montant d'investissements proche d'un million d'euros — concernent la construction de fosses ou fumières, leur couverture, leur étanchéité, l'aménagement des réseaux de transferts des eaux issues des effluents d'élevage et enfin le traitement de ces eaux. 76 exploitations sur les 150 diagnostics nécessitent une fosse ou une fumière et 25 un système de traitement des eaux. « Nous pouvons nous féliciter d'avoir une agriculture respectueuse de l'environnement », insiste M. Anxolabéhère. Mais les investissements à réaliser pour la mise aux normes sont « particulièrement coûteux et dans le contexte actuel, les exploitants n'ont pas les moyens d'assumer seuls ces investissements ». Selon M. Anxolabéhère, l'environnement étant « une affaire qui concerne tout le monde » on ne peut pas donc demander aux seuls agriculteurs de supporter cette charge supplémentaire. Des aides leur sont certes octroyées, mais « les mécanismes de financement réglementés au niveau européen fixent des seuils au-delà desquels une exploitation ne peut plus percevoir d'aides pour réaliser de nouveaux investissements ».
Bonnes pratiques
Pour limiter l'impact des activités agricoles sur l'environnement, les agriculteurs sont également invités à adapter leurs pratiques. La profession contribue à cet effort de sensibilisation et multiplie les animations techniques : exemple en Béarn, dans le cadre des « plans d'action territoriaux » (PAT). 2 000 agriculteurs ont participé à 31 journées techniques au cours des trois dernières années et 270 ont suivi des formations spécifiques. Parmi les pratiques préconisées, les plans prévisionnels de fumure visent à concilier meilleure utilisation des effluents et fertilisation des sols. Les bandes enherbées contribuent à la préservation de la qualité aquatique tout comme la limitation de l'entrée des animaux dans les cours d'eauG. M.