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Emploi en agriculture : se regrouper pour embaucher

Les groupements d'employeurs présentent de nombreux atouts pour relever les défis de main d'oeuvre en agriculture. Tant pour les salariés que pour les agriculteurs, la formule est sécurisante et souple.

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Le phénomène n'aura échappé à  personne. Avec le temps, un nombre croissant d'exploitations agricoles est confronté à  un déficit de main-d'oeuvre. Augmentation de la taille des structures, productions chronophages, réduction de la main-d'oeuvre familiale les raisons sont nombreuses. Le groupement d'employeurs peut être une réponse efficace à  cette problématique. Dans bien des cas, cette solution mérite d'être étudiée. Le groupement d'employeurs est une association « loi 1901 », constituée de personnes physiques ou morales. Son but est de mettre à  la disposition des membres, une main-d'oeuvre salariée, liée à  cette structure par un contrat de travail. Le groupement poursuit un but désintéressé. Chaque adhérent s'engage à  faire travailler le salarié selon les modalités définies au sein du groupement. Cette formule répond principalement à  deux types de besoins : besoins à  temps partiel et besoins saisonniers récurrents. Des avantages nombreux et réciproques Qu'il s'agisse des exploitants ou des salariés, le groupement d'employeurs présente de multiples vertus. Les producteurs bénéficient d'un salarié pour une quantité de temps adaptée à  leurs besoins. En associant leurs besoins complémentaires, ils peuvent pérenniser un emploi qu'ils ne pourraient assumer seul. En outre le groupement est susceptible d'intéresser des salariés qualifiés, à  la recherche d'un emploi stable, gràce à  un temps de travail relativement élevé. Ensuite, cette structure permet de réduire les tàches administratives et les coûts en proportion du temps passé chez chaque membre. Elle bénéficie également d'un statut fiscal avantageux. C'est enfin une formule très souple qui permet à  l'entreprise d'augmenter la durée de travail de ses salariés progressivement, en fonction du développement de son activité. En contrepartie, le salarié dispose d'un contrat de travail unique. Mais, il obtient une meilleure sécurité de son emploi, résultant de la dimension collective du groupement et une couverture conventionnelle systématique. Enfin, il accumule une expérience précieuse, acquise au sein de plusieurs entreprises. Ainsi, les deux parties s'engagent dans un véritable rapport gagnant-gagnant. Fabien Brèthes Plus de 35 000 salariés en France
Près de 5 000 groupements d'employeurs sont recensés à  l'échelon national. Ils sont complétés par 470 services de remplacement. Au total, ces structures emploient environ 35.000 salariés. Aujourd'hui, le département des Pyrénées-Atlantiques compte environ une trentaine de groupements d'employeurs.
Différents types de groupements
Trois modèles de structures cohabitent : les groupements d'employeurs traditionnels répondent à  un besoin permanent de travail salarié, à  temps partiel ou sur une partie de l'année. Cette formule la plus fréquente est complétée par des groupements d'employeurs départementaux et des groupements d'employeurs à  vocation de service de remplacement. Tous, suivant leurs particularités, contribuent à  répondre au besoin en main-d'oeuvre des exploitants.
La mobilisation de la profession agricole
La profession agricole s'est mobilisée afin d'assurer la promotion et le développement des groupements d'employeurs. La FNGEA a ainsi été créée (Fédération nationale des groupements d'employeurs agricoles). Depuis mai 2007, cette structure est devenue la FNGEAR (Fédération nationale des groupements d'employeurs agricoles et ruraux). Ses missions sont restées les mêmes, mais l'intégration de la dimension rurale a permis de favoriser l'emploi partagé par des exploitations agricoles, des petites entreprises rurales, des communes
L'Adefa, au service des professionnels
Les associations départementales pour l'emploi et la formation en agriculture assurent la promotion des métiers agricoles et accompagnent les professionnels dans leurs démarches.
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