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Maisadour : un bond de 20% du chiffre d'affaires en 2011

Pérennité et croissance maîtrisée restent les leitmotivs de Maisadour qui entend bien, par là , assurer le maintien d'une vie sociale et économique sur son territoire. Ces priorités, déterminantes dans la stratégie de développement de la coopérative, ont été réaffirmées par ses dirigeants lors de l'assemblée générale qui se déroulait mardi 6 décembre 2011 à  Hagetmau. Le groupe coopératif landais Maisadour réaffirme une stratégie de développement orientée vers le maintien d'une vie sociale et économique sur son territoire, tout en innovant pour répondre aux attentes de la société.

file-Maisadour a investi dans des couvoirs et des fermes de reproduction afin de garantir l'origine Sud-Ouest de son foie gras, de l'oeuf au produit fini, permettant ainsi d'ajouter sur ses produits, au logo IGP Sud-Ouest, le logo « 100 % Sud-Ou
Maisadour a investi dans des couvoirs et des fermes de reproduction afin de garantir l'origine Sud-Ouest de son foie gras, de l'oeuf au produit fini, permettant ainsi d'ajouter sur ses produits, au logo IGP Sud-Ouest, le logo « 100 % Sud-Ou
Malgré le contexte de crise économique, le groupe coopératif landais Maisadour continue de faire progresser son chiffre d'affaires, de 20 % en 2011, pour atteindre 1,2 milliard d'euros, pour 10 millions d'euros de résultat, en recul par rapport à  2010. Le modèle économique reste bien équilibré entre les activités des deux pôles amont et aval. « Cette progression du chiffre d'affaires n'est pas due, cette année, à  une croissance externe spectaculaire » commente Michel Prugue, le président du groupe. Elle s'explique en premier lieu, pour 60 millions d'euros, à  la hausse très sensible du prix des céréales et des volumes collectés qui atteignent un million de tonnes. « Ces 60 millions ont été distribués aux producteurs via l'augmentation des prix ». Développement organique Les 140 millions d'euros restant sont liés au développement organique des filiales, telles Delpeyrat en foie gras et jambon de Bayonne. L'intégration des nouvelles entités, les Salaisons Pyrénéennes (dans le portefeuille de marques MVVH) et les Fermiers du Sud-Ouest, renforce par ailleurs le poids du pôle aval et contribue à  la croissance du chiffre d'affaires du groupe. La marque Saint-Sever monte en puissance au niveau national et a pour ambition de devenir la marque leader du poulet jaune label rouge liberté. Il est à  noter que la reprise de Comtesse du Barry par MVVH en juin 2011, qui permet d'élargir sa présence sur le marché haut de gamme du foie gras, n'a pas cette année d'impact sur les résultats de l'entreprise. La première année de fonctionnement de l'usine de semences en Ukraine affiche des résultats très satisfaisants. « La conjoncture très favorable permet aux Ukrainiens d'acheter nos semences de qualité et nous avons pû saturer notre outil de production » se réjouit Thierry Blandinières, le directeur de Maisadour. Groupe régional a vocation internationale Cette dimension internationale du groupe devrait progressivement se développer. « Cette année, la priorité est l'innovation. Ensuite, nous visons l'international, en fonction de l'évolution du chiffre d'affaires » indique-t-il. « Avec nos produits de qualité, il faut être capable d'apporter le plaisir à  d'autres consommateurs que ceux du Sud-Ouest » plaisante Michel Prugue, spécifiant l'intérêt notamment des marchés des pays émergents. Une présence à  l'international qui s'envisagerait plus facilement dans le cadre d'un rapprochement de coopératives. « Nous restons tout petits à  l'échelle européenne et mondiale pour être en mesure de répondre à  certains marchés ». Par ailleurs, dans un contexte de prix élevés des céréales, le groupe coopératif s'est attaché à  préserver les marges de ses producteurs de canards et de volailles, en indexant les prix d'achat des animaux sur le prix de l'aliment. Une hausse de prix difficile à  répercuter au niveau des distributeurs. « Les tarifs sont passés, mais avec un délai de 3 à  6 mois que Maisadour a dû tamponner, explique le directeur du groupe. C'est une pression importante pour le pôle aval que la dynamique de croissance de Maisadour permet d'absorber ». Le souci est dorénavant de savoir comment va réagir le consommateur face à  des prix en augmentation de 12 %, dans un contexte de crise.  MVV : Maisadour, Vivadour, Val de Sèvre Holding
Dominique Maurel Priorité à  l'innovation
L'accompagnement de ses adhérents vers une agriculture écologiquement intensive, fondée sur une politique de développement durable, constitue une priorité de Maisadour pour répondre aux attentes de la société et des consommateurs. Le groupe renforce donc son pôle innovation dans le cadre d'Ovalie, structure qui regroupe les activités recherche et développement des coopératives Maisadour et Vivadour, en relation avec l'environnement des exploitations agricoles. D'autre part, Maisadour constitue avec les adhérents volontaires un réseau agro-expérimentation pour élaborer les solutions agronomiques du futur, à  travers des essais « grandeur nature ». Il est signataire de la convention « agriculture et environnement ».
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