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Les six atouts maîtres de la culture du mais

Le service technique et économique de l'AGPM rappelle quelques bonnes raisons de faire le choix du mais dans ses assolements.

file-Des variétés plus tolérantes associées à  des semis précoces, permettent de limiter l'exposition aux sécheresses durant la floraison tout en améliorant les humidités à  la récolte : en 2011, 80 % des agriculteurs ont semé avant le 13 avril.
Des variétés plus tolérantes associées à  des semis précoces, permettent de limiter l'exposition aux sécheresses durant la floraison tout en améliorant les humidités à  la récolte : en 2011, 80 % des agriculteurs ont semé avant le 13 avril.
1 Des rendements de plus de 100 quintaux partout »
Systématiquement au-dessus des 90 voire des 100 quintaux depuis le milieu des années 2000, le rendement moyen national en est de 105 quintaux en 2011. Un tel record résulte d'une combinaison de facteurs favorables et de savoir-faire. Excellence du rendement, prix rémunérateurs, humidités de récoltes abaissées : la marge nette du mais creuse l'écart avec les autres grandes cultures. 2 + 1,5 %/ an : c'est l'augmentation moyenne du rendement »
Ce record s'inscrit naturellement dans la pente ascendante du rendement moyen mesuré en France depuis les années cinquante. Premier contributeur de cette performance, le progrès génétique est un moteur de croissance permanent dont les sources ne sont encore que partiellement exploitées. Outre le rendement, la recherche de rusticité permettant l'expression d'un potentiel dans des conditions limitantes (froid, verse, stress hydrique) et sur des sols moins productifs, constitue la priorité des sélectionneurs. Ces variétés plus tolérantes, associées à  des semis précoces, permettent en effet de limiter l'exposition aux sécheresses durant la floraison tout en améliorant les humidités à  la récolte (baisse des frais de séchage). En 2011, 80 % des agriculteurs avaient ainsi semé avant le 13 avril. 3 Le réchauffement climatique permet l'extension des cultures vers le nord »
Le réchauffement climatique et le progrès génétique des variétés précoces vont dans le sens d'une meilleure adéquation des conditions de culture dans les zones septentrionales. L'augmentation de la disponibilité thermique permet ainsi l'implantation des cultures de mais avec des rendements tout à  fait compétitifs, supérieurs à  100 quintaux de moyenne régionale dans le nord de la France et en Belgique. L'augmentation de la production serait particulièrement sensible dans la zone Centre-Nord du fait d'une plus grande régularité des rendements interannuels. 4Intégrer le mais dans l'assolement »
Progressivement, le mais retrouve sa place en rotation avec des cultures d'hiver. D'un point de vue agronomique, il permet de palier les limites de potentiel du blé quand celui-ci revient souvent dans la rotation. Bonne tête d'assolement, le mais offre des possibilités de désherbage variées et sécurise la maîtrise des adventices sur les cultures suivantes. Le mais nécessite peu de traitements : pas de régulateur de croissance et aucun fongicide, c'est un avantage pour l'organisation du travail comme pour l'environnement.
L'introduction de mais dans la parcelle abaisse les indices de fréquence de traitement (IFT) et gràce à  l'avancée du cycle du mais, les terres sont libérées suffisamment tôt pour l'implantation des céréales d'hiver. 5 Une plante multifonctionnelle »
La multifonctionnalité du mais constitue une garantie en termes de débouchés. L'extension de sa production en Europe, du Portugal à  la Baltique, s'explique notamment par son adaptabilité : mais fourrage, mais grain utilisé sec ou humide pour l'alimentation animale, l'amidonnerie, la semoulerie, mais ingrédient pour les industries agro-alimentaires et la production d'éthanol, mais biogaz en Allemagne constituent autant d'usages qui alimentent une demande en croissance, relayée par un courant d'affaires naissant et potentiellement important avec les pays du Maghreb. Ces pays, qui augmentent notamment leur production de volailles, ont des besoins croissants en mais. Des besoins qui constituent ainsi un nouveau marché de mais pour l'offre d'origine française. 6 Le mais, véritable assurance tous risques pour les éleveurs »
Dans un contexte où les risques de déficits hydriques hivernaux devraient augmenter parallèlement à  l'évolution du climat, la production du mais fourrage représente une vraie sécurité. Le réchauffement climatique est bénéfique à  la plante mais qui a la capacité de limiter sa transpiration en fermant partiellement ses stomates, sans ralentir sa photosynthèse. Celle-ci reste donc efficace au-delà  de 30 °C contrairement aux autres graminées. Celle-ci permet de sécuriser la ressource en fourrage avec un rapport qualité/prix incomparable. Lorsque la récolte est plus abondante, le mais fourrage peut être récolté en grain pour être utilisé sur l'exploitation ou commercialisé. Ce transfert du fourrage vers le grain permet d'assurer un complément de revenu. En 2011, on estime que 70.000 hectares initialement destinés à  l'ensilage ont été vendus en grain. À l'inverse, durant la sécheresse de 2003, c'est près de 200.000 hectares de mais grain qui avaient été ensilés. Service technique et économique de l'AGPM
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