Schmallenberg inquiète
La fièvre catarrhale reste sous surveillance tout comme l'agalaxie qui connaît toutefois une pause.
Le Groupement technique vétérinaire (GTV) tenait son assemblée générale la semaine dernière. L'occasion pour son président Gilles Lannes, aux côtés de Christophe Brard, praticien dans les Pyrénées-Atlantiques mais surtout président du syndicat national des GTV, de faire un tour d'horizon sur les symptômes et les prophylaxies propres aux cheptels du département.
La première inquiétude vient de l'apparition du virus de Schmallenberg. « Pour le moment, explique Gilles Lannes, trois cas sont à répertorier dans le département. C'est un virus inconnu qui est apparu en Hollande avant de contaminer l'Allemagne. Il est transmis par un moucheron et ne touche que les ruminants. Il n'y a ni vaccin, ni traitement. Cette pathologie a un impact sur les naissances. Les animaux arrivent à terme mais avec des malformations ». Pour les adultes contaminés, on constate une baisse de production mais la maladie passe sans conséquence majeure.
Période de calme pour l'agalaxie
En revanche, c'est une période de calme en ce qui concerne l'agalaxie. « Nous avons eu moins de cas cette année », confirme Gilles Lannes. Pour la fièvre catarrhale, il convient d'être plus prudent. « La vaccination n'étant plus obligatoire, on va voir si la maladie ressort. Mais pour cela, il faut attendre l'automne. Nous restons très vigilants à ce sujet ».
Le reste de cette assemblée générale fut dédié à la présentation de quatre grands dossiers. Le premier avait pour objet la tuberculose, phénomène récurrent sur le département avec quatre à cinq cas chaque année. « Il existe, comme nous l'explique la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), de nouveaux moyens de diagnostic qui doivent nous encourager à être plus attentifs ». L'autre piste d'étude évoquée fut le compte-rendu d'un essai terrain ayant pour objet le traitement de la strongilose. « C'est une pathologie qui se traduit par l'apparition de vers. Nous voudrions mettre en place le même type de démarche pour l'oestrose ovine ».
La vaccination des jeunes béliers contre l'épididymite contagieuse est également à l'essai en collaboration avec la DDPP, le Groupement de défense sanitaire (GDS) et la direction générale de l'alimentation (DGAL). « C'est une collaboration nationale et européenne pour une pathologie touchant essentiellement l'appareil reproducteur des animaux ».
Ce rendez-vous vétérinaire passait aussi en revue l'actualité au niveau des réglementations, qu'il s'agisse de la gestion sanitaire ou de l'évolution des mandats sanitaires (certification à l'exportation). « Tout cela est dans les tuyaux et nous sommes dans l'attente de plusieurs décrets », constate le président. Activité de formation (quatrième rencontres vétérinaires/éleveurs) sur la reproduction bovins lait et viande, mise en place du nouveau plan de mortalité des veaux par le GDS, travail sur la qualité du lait et l'utilisation des antibiotiques, tels sont les grands rendez-vous des prochains mois pour le GTV.
Philippe Delvallée
La première inquiétude vient de l'apparition du virus de Schmallenberg. « Pour le moment, explique Gilles Lannes, trois cas sont à répertorier dans le département. C'est un virus inconnu qui est apparu en Hollande avant de contaminer l'Allemagne. Il est transmis par un moucheron et ne touche que les ruminants. Il n'y a ni vaccin, ni traitement. Cette pathologie a un impact sur les naissances. Les animaux arrivent à terme mais avec des malformations ». Pour les adultes contaminés, on constate une baisse de production mais la maladie passe sans conséquence majeure.
Période de calme pour l'agalaxie
En revanche, c'est une période de calme en ce qui concerne l'agalaxie. « Nous avons eu moins de cas cette année », confirme Gilles Lannes. Pour la fièvre catarrhale, il convient d'être plus prudent. « La vaccination n'étant plus obligatoire, on va voir si la maladie ressort. Mais pour cela, il faut attendre l'automne. Nous restons très vigilants à ce sujet ».
Le reste de cette assemblée générale fut dédié à la présentation de quatre grands dossiers. Le premier avait pour objet la tuberculose, phénomène récurrent sur le département avec quatre à cinq cas chaque année. « Il existe, comme nous l'explique la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), de nouveaux moyens de diagnostic qui doivent nous encourager à être plus attentifs ». L'autre piste d'étude évoquée fut le compte-rendu d'un essai terrain ayant pour objet le traitement de la strongilose. « C'est une pathologie qui se traduit par l'apparition de vers. Nous voudrions mettre en place le même type de démarche pour l'oestrose ovine ».
La vaccination des jeunes béliers contre l'épididymite contagieuse est également à l'essai en collaboration avec la DDPP, le Groupement de défense sanitaire (GDS) et la direction générale de l'alimentation (DGAL). « C'est une collaboration nationale et européenne pour une pathologie touchant essentiellement l'appareil reproducteur des animaux ».
Ce rendez-vous vétérinaire passait aussi en revue l'actualité au niveau des réglementations, qu'il s'agisse de la gestion sanitaire ou de l'évolution des mandats sanitaires (certification à l'exportation). « Tout cela est dans les tuyaux et nous sommes dans l'attente de plusieurs décrets », constate le président. Activité de formation (quatrième rencontres vétérinaires/éleveurs) sur la reproduction bovins lait et viande, mise en place du nouveau plan de mortalité des veaux par le GDS, travail sur la qualité du lait et l'utilisation des antibiotiques, tels sont les grands rendez-vous des prochains mois pour le GTV.
Philippe Delvallée