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200 q/ha de mais, est-ce encore possible ?

Depuis 1997, l'Agroforum de Maisadour est un événement qui rassemble au champ des experts et des professionnels agricoles. Mardi 3septembre dernier, c'est à  Lencouacq, dans les Landes, sur l'exploitation de Jean-Pierre Sandrané, que le groupe coopératif a organisé un après-midi visant à  aider les maisiculteurs à  innover et adapter leurs pratiques culturales dans la recherche d'une performance durable.

Près de 400 personnes ont assisté à  cette journée dont le thème était annoncé sous forme de question: «Produire du mais à  200 quintaux/hectare, est-ce encore possible?». Au fil de cinq ateliers, les moyens d'augmenter sa productivité au champ ont été présentés aux participants. Premier d'entre eux, le progrès génétique «constitue un maillon essentiel pour une performance maximale», assure Thierry Dupouy, du département recherche et développement chez Maisadour semences. Gràce à  un budget représentant 15% du chiffre d'affaires du groupe, et à  cinq stations de sélection installées en France, en Roumanie et en Ukraine, l'entreprise met sur le marché 20 à  25 hybrides par an (mais et tournesol). Chacun d'entre eux nécessite huit ans de développement, «un temps certes long mais qui permet de connaître parfaitement leurs spécificités selon de multiples scénarios pédoclimatiques et donc de conseiller au mieux les agriculteurs en fonction de leurs besoins». Une gamme de services Pour augmenter les performances des exploitants, Maisadour semences met également à  leur disposition toute une gamme de services. «Technosol» permet ainsi de maximiser ses rendements en tournesol gràce aux enseignements d'un réseau de fermes d'expérimentation visant à  améliorer les techniques culturales. «Nutriplus» propose une solution complète, du choix de la variété de mais à  la détermination de la date optimale de récolte afin d'obtenir un meilleur ensilage pour produire plus de lait et de viande. Enfin, «Preco'Sem» offre un accompagnement personnalisé pour avancer les semis de mais de 10 à  21 jours par rapport aux dates habituelles, avec une garantie de remplacement des semences. Mais encore faut-il réaliser de bons semis. «De la bonne répartition des graines en profondeur et en distance dépendent 50 à  60% du futur rendement», assure François Boche, ingénieur grandes cultures chez Maisadour semences. L'Agroforum a également permis de découvrir deux techniques de semis alternatives. Gràce au nouveau semoir Tempo du fabricant suédois Và¤derstad, il est possible de semer plus vite (12km/h contre 8 habituellement) pour semer plus tôt, en profitant de fenêtres climatiques favorables. Quant aux semis en quinconce, réalisés avec le semoir Twin row de Monosem, ils permettent une meilleure optimisation du sol avec l'implantation de 10000à  15000 plantes en plus à  l'hectare et un gain de 500 à  600 grains supplémentaires au mètre carré. Pilotage raisonnéde l'irrigation Le GRCETA (Groupement de recherche sur les cultures et techniques agricoles) de Haute-Lande a abordé la question du pilotage raisonné de l'irrigation, indispensable dans la région des sables où se tenait l'Agroforum. Quant à  Pierre Combes, chef marché mais grain Europe, il a parlé protection des cultures et a présenté le Sonido, produit de traitement des semences contre le taupin développé par Bayer, qui viendra remplacer le Cruiser après son arrêt l'an prochain. Enfin, comme toute manifestation agricole ne serait rien sans un peu de mécanique, la journée s'est clôturée par une récolte en direct avec le «Row Independent Corn Head» de chez Geringhoff (prix de l'innovation SIMA). «Ce cueilleur révolutionnaire permet de récolter quel que soit l'intervalle inter-rang», précise Henrique Teixeira, responsable marketing France chez Maisadour semences. Cécile Agusti
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