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Productions animales en croissance chez Maisadour

Après un exercice 2012-2013 difficile, les productions de volailles de chair et de palmipèdes ont connu une embellie à  Maisadour.

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Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour les producteurs de volailles de chair et de palmipèdes de Maisadour. Alors que la hausse du prix des céréales et le printemps calamiteux avaient largement pesé sur les productions l'année dernière, l'exercice 2013-2014 s'est clôturé le 30 juin avec des volumes en progression: +3,7% pour les volailles (et même +6% pour les seules volailles liberté) pour un total de 16,6 M de têtes produites, et +1,5% pour les canards gras (1,7 M). Pour les volailles, la tendance devrait se poursuivre dans les années à  venir, boostée par la montée en puissance de la marque Saint-Sever au rayon libre-service des GMS. Après un peu de retard à  l'allumage, la stratégie commerciale développée par Fermiers du Sud-Ouest (FSO) et Gastronome semble enfin porter ses fruits. «Nous sommes maintenant en ordre de marche, et sur les deux à  trois ans à  venir, de grandes opportunités s'ouvrent à  nous, à  condition de pouvoir livrer nos clients dans les temps», souligne Vincent Robin, directeur général adjoint de Gastronome. Une gamme pour tous les rayons «L'ambition est de faire progresser la marque Saint-Sever de 25% à  trois ans», précise Paul Le Bars, directeur général de FSO. Sans négliger les autres marques: Le Gemmeur pour le rayon traditionnel des GMS, Marie Hot pour les bouchers, charcutiers, traiteurs, et Les produits du Peyriguet pour les grossistes. Aujourd'hui, la commercialisation aurait tendance à  aller un peu plus vite que la production Mais la coopérative entend bien ne pas se laisser distancer. «Notre politique de développement porte ses fruits», assure Bernard Tauzia, président de l'organisation de production volailles de chair. Au cours de l'exercice, 30 nouveaux bàtiments de 400 m2 liberté, 93 bàtiments de 60m2 et 2 bàtiments dynamiques de 600m2 pour coquelets et cailles ont été mis en place, et 23 nouveaux éleveurs sont venus rejoindre le groupement. Et pour l'exercice en cours, quinze 400m2 liberté, 106 cabanes mobiles et deux 600m2 dynamiques sont déjà  en prévision. Des chiffres qui ont rassuré les équipes commerciales. Du côté des palmipèdes, la croissance des volumes a été en partie permise par les ventes externes au groupe, réalisées notamment avec les sociétés La Truffé périgourdine à  Bergerac, Les Greniers des gastronomes à  Hagetmau et Délices d'Auzan à  Castelnau-d'Auzan. En parallèle, la production 100% Sud-Ouest pour Delpeyrat, avec l'appellation «Nés, élevés, gavés, transformés dans le Sud-Ouest» s'est poursuivie. «Elle répond véritablement à  une attente des consommateurs en quête de qualité et surtout de traçabilité», souligne Pascal Azam, directeur des productions animales de Maisadour. Contrer les anti-gavage Les inquiétudes vis-à -vis du potentiel de production, qu'avait pu faire naître le passage aux logements collectifs, sont aujourd'hui dissipées. Démarrées l'exercice précédent, les mises aux normes se sont poursuivies. À la fin de l'année, 59.625 places (soit 63% du parc) seront en conformité avec le règlement européen applicable au 1er janvier 2016. Près de 20.000 de plus seront modifiées en 2015, tandis que quelque 6000 supplémentaires sont en projet. Au 31 décembre 2015, la coopérative devrait ainsi disposer de 85.789 places, soit une capacité de production de 1,8M de têtes. Le nouveau sujet de préoccupation de la profession concerne les attaques de plus en plus virulentes et organisées des anti-gavage. Pour y répondre, et «donner un signe fort d'engagement collectif de la filière vis-à -vis du bien-être animal, nous avons lancé la démarche PalmiGconfiance», rappelle Marie-Pierre Pé, du Cifog. Cette démarche volontaire s'adresse à  tous les éleveurs pour garantir la bonne application de la charte européenne du foie gras. Chantal Brèthes, présidente de l'organisation de production palmipèdes s'est déjà  engagée et encourage ses troupes à  lui emboîter le pas. «Face aux anti-gavage, qui ne nous ont pas épargnés depuis l'année dernière, on n'a pas le choix. On y va! À nous de défendre notre production, nos pratiques et notre savoir-faire». Cécile Agusti
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