Limiter les facteurs de risque de la tuberculose bovine
Julie Blaziot, vétérinaire du GDS 64, rappelle à l’attention des éleveurs les règles essentielles de biosécurité.
La seule détection des foyers n’est pas suffisante pour éradiquer la tuberculose bovine car les bovins porteurs de la maladie peuvent être difficiles à détecter lors de la prophylaxie, avec les outils dont on dispose à ce jour. Afin d’être plus efficace, il est donc nécessaire de réaliser une bonne contention lors de l’injection à l’encolure et au moment de la lecture du test (Intradermo tuberculination).
De plus, la maladie se développe très lentement et de manière insidieuse au sein d’un cheptel et même d’un organisme. Les mycobactéries peuvent persister dans l’environnement de manière prolongée. Par ailleurs, la faune sauvage peut jouer un rôle de réservoir ou de vecteur dans certaines situations ou zones. Ainsi, avec les moyens actuels nous ne pouvons jamais garantir à 100 % qu’un bovin ou un cheptel n’est pas porteur de la tuberculose.