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Résidus inhibiteurs : la vigilance s'accentue pour les éleveurs laitiers

Les nouveaux tests de dépistage des résidus d'inhibiteurs dans les échantillons, qui servent au paiement du lait ont une sensibilité plus proche des limites autorisées réglementairement.

file-La réglementation prévoit notamment que tout lait, dont la teneur en résidus antibiotiques dépasse la limite admissible, est impropre à  la consommation et doit être détruit.
La réglementation prévoit notamment que tout lait, dont la teneur en résidus antibiotiques dépasse la limite admissible, est impropre à  la consommation et doit être détruit.
Depuis le 1er janvier 2011, la méthode de dépistage des résidus d'inhibiteurs dans les échantillons servant au paiement du lait a changé. Ce nouveau test a une sensibilité plus proche des limites autorisées réglementairement. L'analyse des inhibiteurs comprend également une étape de confirmation qui évolue, elle aussi, ce printemps.
En conséquence, les éleveurs laitiers sont invités à  redoubler de vigilance quant aux règles de bonne pratique liées à  l'utilisation des médicaments vétérinaires pour prévenir les risques de présence de résidus suite à  des traitements.
La réglementation prévoit notamment que tout lait dont la teneur en résidus antibiotiques dépasse la limite admissible est impropre à  la consommation et doit être détruit. La responsabilité de cet accident revient au producteur dont le lait est à  l'origine de la pollution. La grille Cilaisud en vigueur depuis le 1er avril 2011 prévoit une pénalité de 15 % sur la base du volume livré dans le mois. Quelques conseils pour éviter les problèmes
Pour limiter ces résidus, il faut tout d'abord veiller à  bien identifier les animaux traités. L'identification systématique des animaux en cours de traitement par des bracelets et/ou des marques permet de ne pas oublier de séparer le lait. Le recours à  un tableau en salle de traite et la transmission des consignes en cas de changement de trayeur sont des précautions d'usage.
En cas de traitement, la mise à  jour du carnet sanitaire est une obligation réglementaire. Les indications doivent porter sur l'identification de l'animal, la pathologie concernée, la date et le traitement appliqué ainsi que la date de remise en vente du lait et de la viande. Toute utilisation de médicament vétérinaire doit s'accompagner d'une ordonnance. Le carnet sanitaire doit être signé par le vétérinaire lorsqu'il administre un traitement à  un animal. En cas de traitement par l'éleveur, la référence à  l'ordonnance doit être mentionnée.
Une utilisation non adéquate du médicament (erreur sur le temps d'attente, augmentation des doses et/ou des durées, utilisation d'un produit hors lactation en lactation) est également un facteur de risque. La rédaction d'un protocole de soins, lors du bilan sanitaire annuel, permet de respecter rigoureusement les prescriptions. Ce bilan sanitaire est également la condition nécessaire pour pouvoir vous faire délivrer des médicaments par le cabinet vétérinaire sans examen préalable des animaux. La réglementation demande d'écarter immédiatement le lait des 4 quartiers des vaches traitées pendant toute la durée du traitement et du temps d'attente. L'utilisation de séparateurs n'est pas autorisée pour la livraison à  la consommation. Pour éviter tout accident de contamination, le bidon de dérivation devra être de taille suffisante, ne pas laisser de lait résiduel dans la griffe.
Pendant la phase colostrale, la vache produit des inhibiteurs naturels. Ceux-ci peuvent être détectés du fait de la sensibilité du nouveau test utilisé par les laboratoires interprofessionnels. Il convient donc de bien respecter les 7 jours (13 traites) de délai d'attente avant de mettre le lait au tank. Ce délai est allongé à  15 jours (29 traites) en cas de vêlage prématuré.
La prévention des accidents inhibiteurs passe par le respect des bonnes pratiques. En cas de doute, faire systématiquement un contrôle avant livraison sur le lait de tank et prévenir la laiterie avant collecte. Contact : Laure-Gaëtane Faure chambre d'agriculture  des Pyrénées-Atlantiques  Tél. 05 59 90 18 37 - 06 46 30 20 43  - www.pa.chambagri.fr
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