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« Il y a trop d'abattoirs en France »

Stéphane Le Foll souhaite que la restructuration des abattoirs se fasse de « manière concertée ».

Au-delà  de la question des élevages, il y a celle de l'abattage et de l'industrie. « Il y a un problème de surcapacité. Il faudra fermer des abattoirs », déclarait Éric Allain, directeur de la DGPAAT (direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires), lors d'une audition de la mission commune d'information du Sénat sur la filière viande en France et en Europe le 17 avril dernier. Le dossier est sensible et les professionnels sont d'accord : « Les travaux du groupe abattage ont très peu avancé ». Ce manque de visibilité sur la stratégie à  tenir n'aidera pas la filière. FranceAgriMer estime qu'entre 2001 et 2010, 21 % des outils d'abattages ont disparu. « Cela n'empêche pas la restructuration industrielle d'être en panne », comme le souligne Alain Berger à  propos du porc. « Les travaux ont très peu avancé »
Alors que les premiers abattoirs danois ou allemands abattent 5 à  6 millions de porcs par an, le plus gros en France en abat 2 millions. Un appel à  régler le problème de la surcapacité qui se pose surtout en Bretagne. Selon Éric Allain, les abattoirs les plus fragiles sont ceux de taille intermédiaire (environ 3.000 tonnes). Les plus grands (supérieurs à  20.000 tonnes) et les plus petits (inférieurs à  1.000 tonnes) seraient plus robustes. Il n'empêche, la restructuration des abattoirs est inéluctable. « Nous souhaitons qu'elle se fasse de manière concertée », déclare Stéphane Le Foll à  propos de la gestion de la surcapacité des abattoirs. Ce n'est pas faute d'avoir proposé des solutions. En 2012 déjà , FranceAgriMer lançait un appel à  projets dans le cadre du plan abattoirs avec une enveloppe de 5 millions d'euros. Les pouvoirs publics déplorent un nombre de candidatures très bas. Pour le SNIV-SNCP (entreprises françaises des viandes), les aides sont limitées et les thèmes retenus ne répondent pas aux besoins des opérateurs. En filière avicole, des programmes de formation et de qualification des salariés devraient se développer pour enrayer la faible qualification des salariés et « anticiper » d'éventuelles restructurations.
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