Aller au contenu principal

Parc national des Pyrénées : consensus pour une charte

Une charte rassemblant les forces vives montagnardes est en cours d'élaboration. Selon le président Berdou, «Â on devance l'appel » et des réalisations devraient aboutir avant même la validation étatique.

Un large consensus pour l'élaboration d'une future charte semble se dessiner entre les communes situées au coeur du parc (15 cités dont 6 en Béarn) et celles adhérentes (86 bourgs dont 20 en Béarn) à  l'entité environnementale, qu'il s'agisse des Hautes-Pyrénées ou des Pyrénées-Atlantiques. Jean-Marc Prim, responsable de la commission montagne à  la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques ou René Rose, élu de la vallée d'Aspe, pour exemple, se veulent de positifs et d'attentifs partenaires de travail.
André Berdou et Gilles Perron, respectivement président et directeur du parc, poursuivent leur travail d'élaboration de la charte en essayant d'allier préservation et gestion de toutes les forces vives (sylviculture, pastoralisme, tourisme et environnement) qualifiant 2010 « de bonne année de travail ».
Les 52 membres du conseil d'administration semblent unanimes quant au devenir du projet. L'objectif du président : « Il faut que tout le monde s'y retrouve mais comme les ruminants, il nous faut un temps de digestion ». D'où un objectif pouvant paraître encore lointain.
Objectif : janvier 2013
La charte dite « parc national » devrait voir véritablement le jour après janvier 2013. « Il faut du temps, par exemple, pour organiser et harmoniser l'exploitation des 5.000 ha de forêt en coeur de parc et les 10.000 en zone d'adhésion ». Et les responsables de réclamer, pour chaque commune concernée, des documents d'urbanisme évolués afin de repréciser ce qu'est un véritable développement durable dans nos vallées (totems signalétiques, réglementation des chemins de montagne), ce que sont les espèces emblématiques de nos sommets.
Plus que jamais, 2011 va marquer une cartographie des objectifs acquis, le tout étant basé sur les structures économiques existantes.
Mais cela serait mal connaître le parc sans son esprit d'anticipation. Et, dans cette optique, le Béarn va être privilégié entre agriculture et urbanisme (extension des stations de ski). Ainsi, avant même que la charte soit réelle, le train de vie de l'établissement étant en nette régression, le Pourtalet retient toutes les attentions.
« Le col a été trop longtemps mis en jachère ». « Nous anticipons, en quelque sorte, sur la charte à  venir en envisageant l'aménagement de l'ancien poste de douane français (300 m2) en tant que lieu d'information et la promotion de l'hôtel tout en mettant en avant l'activité pastorale, le tourisme de randonnée ».
Selon André Berdou, conseil général, commission du bas-Ossau et entrepreneurs privés sont tous, d'un commun accord, pour revitaliser le site et faire de la frontière, un véritable symbole annonçant un espace naturel protégé. Coût de l'opération : 400.000 € pour une totale cohérence.
Préoccupé par le devenir du site d'Artouste, M. Berdou plaide également pour une réhabilitation des bàtiments d'accueil du Somport et l'établissement d'un plan de déneigement franco-espagnol des cols en contact avec l'Aragon. Malgré des restrictions inhérentes à  la crise, plus que jamais le parc national des Pyrénées se veut ambitieux, signant dernièrement, une convention technique avec l'ONF (Office national des forêts) afin d'être plus réactif en matière d'exploitation forestière et de se situer plus en amont de cette filière. En bref, le parc des Pyrénées entend s'ouvrir au plus grand nombre (institutions et associations) tout en tentant ne pas perdre son àme.
Philippe Delvallée
Le coût de l'ours
Dans le courant 2010, 38 dossiers d'indemnisation de pertes d'animaux ont été analysés par le parc national dans les Hautes-Pyrénées, soit un montant de 11.676 €.
Parmi les cas analysés, 11 dossiers sont imputables au plantigrade, alors que 6 n'ont pas été retenus.
De plus, 17 dossiers indéterminés ont été jugés favorables alors que 4 autres semblent être tombés dans les oubliettes.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, l'ours, ou les dégàts qui lui sont attribués, ne se résument qu'à  la somme de 1.734 €, soit 2 dossiers validés, 1 ne présentant aucune cause et 8 dossiers indéterminés : la moitié de ceux-ci a reçu un avis favorable et l'autre moitié a été refusée.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

Camille, la pareuse d’onglons qui kiffe son métier

Équipée de son sécateur et de sa cage de retournement, la jeune fille est prête à aller entretenir les onglons des brebis et…

Pierre Lauga, volailler, traiteur, éleveur et passionné

L’étal est ouvert du mardi au dimanche aux halles de Pau (64). Entre préparation,
cuisine et commercialisation, le traiteur…

Jean-François Fruttero est le nouveau président de la caisse centrale de la MSA

Le viticulteur de Dordogne succède à Pascal Cormery à la tête de l’organisme, avec la volonté de conserver un régime de…

La Terrasse du Jurançon, journée festive et soutient aux vignerons

Les vignerons indépendants reviennent à la rencontre du public à Pau le samedi 27  avril de 12 h 00 à 23 h 00. 

Tuberculose bovine : la FDSEA et les JA proposent un « plan offensif » de lutte

Face aux désastreuses conséquences de la pathologie sur les fermes, la FDSEA et les JA ont transmis un courrier à la DGAL pour…

Des pistes pour valoriser la laine de mouton

L’association Lainamac et la CCI de Bayonne vont s’associer pour créer un Cluster laine. La chambre d’agriculture des Pyrénées…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon