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Une piqûre de rappel

Oreillons ou rougeole, grippe ou fièvre jaune Les maladies qui peuvent être prévenues par vaccination ne manquent pas.

En Europe, des vaccins sont obligatoires et d'autres recommandés. Dans les pays du nord de l'Union Européenne, rien n'est obligatoire Au sud, tétanos, diphtérie et poliomyélite arrivent en tête des vaccinations obligatoires ou fortement recommandées. Pourtant, des voix s'élèvent contre le vaccin systématique qui peut apporter de graves effets secondaires (comme lors de la polémique autour du vaccin contre l'hépatite B, en 2008).
La vaccination consiste à  introduire un agent extérieur (le vaccin) dans un organisme vivant afin de créer une réaction immunitaire positive contre une maladie infectieuse. Pour simplifier, on injecte une dose de « maladie » pour stimuler le système immunitaire et le préparer à  produire suffisamment d'anticorps puissants pour lutter contre une attaque plus massive.
Il faut donc un vaccin par maladie et il a une durée de vie plus ou moins longue selon la « mémoire » des anticorps ainsi générés. Par exemple, la vaccination contre le tétanos fait de l'effet pendant dix ans. Après, il faut faire un rappel. On a l'habitude de la piqûre pour le vaccin, mais il peut être donné par voie orale (c'est, par exemple, le cas pour la rage dans les appàts que l'on dispose pour les renards dans les bois).
Remboursés ou pas ? Certains vaccins sont remboursés par la Sécurité sociale sur prescription médicale à  hauteur de 65 %. Il s'agit des vaccins contre la coqueluche, le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite, la tuberculose, la varicelle, la grippe, l'hépatite B, les infections à  pneumocoques et à  papillomavirus humains (HPV).
Certains vaccins sont recommandés, voire obligatoires, pour partir dans certains pays étrangers (exemple : fièvre jaune, choléra, maladie de Lyme), mais ils ne sont pas remboursés.
Concernant le cancer du col de l'utérus, le frottis, pratiqué régulièrement, est le meilleur moyen de lutte. Désormais, en complément, la vaccination HPV est désormais proposée aux jeunes femmes. Elle est efficace si elle intervient avant l'infection par le papillomavirus humain. Elle permet d'empêcher les virus les plus fréquents, responsables de 70 % des cas de cancers, de s'installer au niveau du col de l'utérus. La vaccination HPV est recommandée pour toutes les jeunes filles àgées de 14 ans, afin de les protéger avant qu'elles ne soient exposées au risque d'infection à  HPV (donc avant les premiers rapports sexuels). La vaccination se déroule en trois injections réparties sur six mois. Mais ce vaccin n'immunise pas contre tous les cancers.
Toujours d'actualité Certains vaccins ne sont plus obligatoires, comme le BCG, que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne préconise plus que pour les pays en voie de développement où la tuberculose est encore très présente. En France, seule la primo vaccination reste obligatoire. Elle est recommandée avant l'entrée de l'enfant en collectivité. La revaccination et les tests de contrôle n'ont plus lieu d'être pratiqués.
Dans l'ensemble, la vaccination présente une vraie protection, malgré quelques effets indésirables. Ces derniers peuvent être bénins et acceptables (comme la fièvre, indicateur d'infection) ou plus graves (réactions allergiques avec complications ou apparition d'autres maladies).
Le médecin traitant analyse les risques avec le patient avant de le vacciner. Les autorités sanitaires contrôlent très régulièrement ces risques et rendent caduques certains vaccins et en cherchent d'autres en fonction d'enquêtes épidémiologiques. Myriam Tricoci
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