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Forum à  l'installation : les JA 64 témoignent de leur parcours

Le mardi 18 janvier au lycée Montardon, les Jeunes Agriculteurs des Pyrénées-Atlantiques ont organisé leur "forum à  l'installation". Témoignages à  l'appui, ils ont expliqué aux exploitants de demain que ce métier et le chemin pour y parvenir relèvent d'un choix personnel et professionnel.

file-Une centaine de lycéens venus de différents établissements d'enseignement scolaire ont écouté les témoignages de jeunes agriculteurs récemment installés et les explications des techniciens sur le parcours à  l'installation © G.M / Le Sillon
Une centaine de lycéens venus de différents établissements d'enseignement scolaire ont écouté les témoignages de jeunes agriculteurs récemment installés et les explications des techniciens sur le parcours à  l'installation © G.M / Le Sillon
Blandine est viticultrice à  Lasseubetat. Jean élève des volailles à  Bordères. Fanny commercialise ses fromages en vente directe. Et Nicolas livre son lait à  la coopérative À chacun son projet, à  chacun son parcours. Mais, dénominateur commun, ces quatre JA ont tous la passion de leur métier et l'envie de la faire partager C'est ce qu'ils ont fait mardi dernier 18 janvier au lycée agricole de Montardon à  l'occasion du traditionnel « Forum de l'installation »
Organisée par le syndicat des Jeunes Agriculteurs, cette rencontre annuelle s'adresse aux élèves de l'enseignement agricole. Une centaine de ces candidats au BPREA, Bac Pro, BTS venus de différents établissements du département avait fait le déplacement pour s'informer sur le dispositif d'installation dont la responsabilité a été confiée à  la chambre d'agriculture, sous tutelle d'un comité d'orientation présidé par le responsable départemental des JA, Nicolas Bernatas.
Choix de vie
Les témoignages de ces quatre agriculteurs ainsi que la présentation des différentes phases du dispositif ont confirmé que « s'installer en agriculture est un projet à  la fois personnel et professionnel ». Le futur agriculteur se doit de bien mesurer les motivations qui l'animent, avoir conscience des contraintes spécifiques du métier, bien jauger ses compétences Autant de considérations personnelles qu'il lui faudra accommoder avec ses choix professionnels. Choix tels que le mode d'installation (à  titre principal ou secondaire), la production, la surface, le statut (individuel ou en formule sociétaire), le régime fiscal, le financement (aides et emprunts). L'animatrice des JA Mathilde Moulia, ainsi que Thierry Péré et Nelly Gelé de la chambre d'agriculture, précisaient les dispositions réglementaires. Ils rappelaient notamment que la SMI (surface minimum d'installation) que certains critères sont fixés par arrêté préfectoral en fonction des zones (plaine, montagne) et d'autres sont nationaux (productions hors-sol).
Tous ces paramètres sont largement évoqués à  l'occasion des trois grandes étapes du fameux parcours à  l'installation. Tout candidat doit ainsi s'adresser en priorité au Point-info (à  la chambre d'agriculture) afin de réaliser, avec l'appui d'un conseiller un auto diagnostic sur sa situation. Selon qu'il choisira ou non de bénéficier des aides spécifiques à  l'installation, Le futur agriculteur sera ensuite guidé dans ses démarches et ses réflexions par un conseiller projet et un conseiller compétence.
La route qui conduit au métier d'agriculteur est aussi jalonnée de rencontres avec d'autres organismes de conseils (notamment des organisations professionnelles agricoles) qui aideront le jeune à  mener à  bien son projet. Afin de présenter aux lycéens cet environnement technique et administratif, ce forum s'est achevé par des ateliers thématiques. Un atelier animé par les responsables de la MSA et de Groupama était ainsi consacré aux questions d'assurances et de couverture sociale. L'ADER et le Crédit agricole avaient été conviés à  venir parler aux lycéens des aspects juridico-financiers de l'installation. Et l'atelier consacré à  la formation et l'insertion professionnelle étaient animés par les représentants du CFPPA et du GEIC. Rappelons à  cet égard que si l'ancien stage six mois n'est plus nécessaire, une formation de 3 jours (21 heures) reste obligatoire. Celle-ci pourra être complétée en fonction des besoins ou des aspirations du candidat, preuve supplémentaire que le parcours à  l'installation est véritablement « personnalisé ». Il importe donc de « bien réfléchir avant, insiste Nicolas Bernatas, et de bien mûrir son projet au fil des rencontres et des discussions » Guy Mimbielle Contact : Point Info Installation - Tél. : 0800 505 507 (numéro vert) Installation aidée Le candidat à  l'installation peut bénéficier d'aides accordés par l'État, l'Europe, la Région et le conseil général.
Il peut aussi bénéficier de prêts à  taux bonifiés et il est prioritaire vis-à -vis de droits et autorisations d'exploiter. Pour pouvoir prétendre à  ces mesures, il doit être dans la tranche d'àge 18-40 ans.
Il doit être titulaire d'au moins un BPA. Il doit réaliser un PDE (plan de développement de l'exploitation) pour atteindre au bout de cinq ans un revenu minimum de 12.675 €. Il s'engage à  rester au moins cinq ans agriculteur et à  tenir une comptabilité, effectuer les mises aux normes.
Son parcours à  l'installation devra être bouclé en un an

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