Développer l'engraissement, ambition majeure de la Celpa
La volonté de retrouver de la rémunération des activités gràce au développement de l'engraissement demeure l'ambition majeure de la coopérative des éleveurs des Pyrénées-Atlantiques (Celpa).
C'est dans la poursuite du développement de l'engraissement que la Coopérative des Éleveurs des Pyrénées-Atlantiques (Celpa) envisage son avenir. Lors de l'assemblée générale qui s'est tenue le vendredi 4 février, le président Guy Estrade a insisté sur la nécessité d'avoir des prix rémunérateurs aux éleveurs : « pour retrouver de la sérénité dans notre mission technique, de la cohérence dans notre rôle en aval de nos exploitations, de la dynamique pour l'avenir de notre élevage, il est indispensable de retrouver de la rémunération à nos activités, en repositionnant notre offre produit », explique Guy Estrade. Selon lui « la force du groupe » doit permettre de retrouver de la valeur ajoutée à la production « C'est notre travail actuel et si l'effort est marqué sur le gras, il nous faut travailler le retour sur le maigre car c'est bien dans la complémentarité que se dégage la solidité du projet Celpa », affirme le président de la coopérative.Développer l'engraissement
Coopérative qui, après trois années difficiles, retrouve une situation plus saine qui lui permet d'envisager l'avenir avec davantage de sérénité. Le plan de relance engagé en 2009 porte ses fruits puisque l'exercice 2009-2010 de la coopérative se caractérise par une stabilisation de l'activité et un équilibre des comptes. Le chiffre d'affaires se stabilise à 23,3 millions d'euros (malgré l'arrêt de l'activité veaux sur paille), avec un total de 19.273 animaux commercialisés dont 16.659 provenant des 570 adhérents actifs de la Celpa. Parmi les points positifs, à noter l'augmentation de la collecte de broutards, le développement de l'engraissement ou encore le renforcement des relations commerciales avec les principaux clients. « L'orientation de la Celpa depuis plusieurs années reste de valoriser notre potentiel d'animaux par l'engraissement » souligne Christophe Grandeur, le directeur de la Celpa. Actuellement, « 92 % des animaux maigres des adhérents naisseurs sont engraissés localement ; 120 adhérents engraissent des jeunes bovins màles et femelles ». La coopérative souhaite ainsi « poursuivre la construction de nos filières d'engraissement locales innovantes et valorisantes avec un juste retour des plus values aux éleveurs engraisseurs bien sûr, mais aussi aux naisseurs. », explique Guy Estrade. Cette volonté se traduit par la recherche de 1000 places supplémentaires en jeunes bovins et de 500 animaux supplémentaires en génisses et vaches de boucherie, notamment pour approvisionner les marchés label. L'un des objectifs pour cette année sera de regagner en productivité et de limiter les achats à l'extérieur (qui représentaient environ 2000 broutards en 2009-2010).
« Le double défi de la Celpa consiste donc à envoyer sur l'amont (les producteurs) le maximum de retours financiers tout en confortant la situation de l'entreprise, conclut Guy Estrade : cela passera par une légère augmentation du prix de la viande à nos distributeurs ». Thierry Ladevèze
Coopérative qui, après trois années difficiles, retrouve une situation plus saine qui lui permet d'envisager l'avenir avec davantage de sérénité. Le plan de relance engagé en 2009 porte ses fruits puisque l'exercice 2009-2010 de la coopérative se caractérise par une stabilisation de l'activité et un équilibre des comptes. Le chiffre d'affaires se stabilise à 23,3 millions d'euros (malgré l'arrêt de l'activité veaux sur paille), avec un total de 19.273 animaux commercialisés dont 16.659 provenant des 570 adhérents actifs de la Celpa. Parmi les points positifs, à noter l'augmentation de la collecte de broutards, le développement de l'engraissement ou encore le renforcement des relations commerciales avec les principaux clients. « L'orientation de la Celpa depuis plusieurs années reste de valoriser notre potentiel d'animaux par l'engraissement » souligne Christophe Grandeur, le directeur de la Celpa. Actuellement, « 92 % des animaux maigres des adhérents naisseurs sont engraissés localement ; 120 adhérents engraissent des jeunes bovins màles et femelles ». La coopérative souhaite ainsi « poursuivre la construction de nos filières d'engraissement locales innovantes et valorisantes avec un juste retour des plus values aux éleveurs engraisseurs bien sûr, mais aussi aux naisseurs. », explique Guy Estrade. Cette volonté se traduit par la recherche de 1000 places supplémentaires en jeunes bovins et de 500 animaux supplémentaires en génisses et vaches de boucherie, notamment pour approvisionner les marchés label. L'un des objectifs pour cette année sera de regagner en productivité et de limiter les achats à l'extérieur (qui représentaient environ 2000 broutards en 2009-2010).
« Le double défi de la Celpa consiste donc à envoyer sur l'amont (les producteurs) le maximum de retours financiers tout en confortant la situation de l'entreprise, conclut Guy Estrade : cela passera par une légère augmentation du prix de la viande à nos distributeurs ». Thierry Ladevèze