Aller au contenu principal

Gros plan sur l'élevage du veau sous la mère

Une journée à  Samadet (Landes) a été consacrée à  la production de veaux sous la mère dont la filière est en quête de nouveaux éleveurs.

file-© Y.A / Le Sillon
© Y.A / Le Sillon
Sur son exploitation à  Samadet (Landes), Jean-Luc Dubroca était producteur laitier et s'est orienté vers la production de veaux sous la mère en 2008. Le vendredi 18 février, il a accueilli la journée veau sous la mère organisée par la chambre d'agriculture des Landes, en collaboration avec les deux structures Expalliance et l'Adelga (basée à  Orthez) ainsi que le Comité interprofessionnel du veau sous la mère et son animateur Francis Rousseau. L'élevage de l'EARL Toulet chez Jean-Luc Dubroca compte un troupeau de 55 mères (Blondes d'Aquitaine et tantes). Particularité de cet élevage, les veaux restent à  la stabulation avec leur mère jusqu'à  l'àge d'un mois environ puis ils prennent la direction de la salle de tétée où ils sont ensuite allaités par les tantes. « Cette conduite permet un retour en chaleur plus précoce », explique l'éleveur qui ne regrette pas aujourd'hui le choix de cette production. Pour se simplifier la tàche, il a supprimé la tétée du dimanche soir sans que cela ne perturbe le résultat. Une plus-value intéressante En 2010, le prix moyen de vente de ses veaux sous la mère a été de 1100 € contre 900 € pour les broutards. La salle de tétée a été aménagée à  moindres frais, dans un hangar proche de la stabulation, avec trois cases à  veaux et une rangée de cornadis où les vaches viennent se bloquer. Parmi les recommandations, Francis Rousseau insiste sur la qualité de la paille de litière qui doit être propre, sans terre, pas trop brisée et bien abritée. « Le volume d'air doit être suffisant ; ici, c'est le cas puisque le bàtiment est ouvert, constate l'animateur, mais cela entraîne une plus grande variation de température. Il faudra surtout faire attention au chaud car le veau souffre en période chaude ; à  l'inverse, il ne craint pas le froid, à  condition toutefois que la paille soit propre et sèche et qu'il n'y ait pas de courant d'air. Autre élément à  surveiller, la propreté et l'isolation des murs ».
Thierre Ladevèze
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

La vallée d’Ossau fait sa foire à Gère-Bélesten

Ce week-end pascal, c’est le retour de la foire agricole de la vallée d’Ossau. L’occasion de passer une belle journée en…

Une rencontre autour de l’élevage bovin landais, à Orist

La FDSEA propose ce rendez-vous afin de mettre en relief les plus-values qu’apporte cette filière malmenée sur le territoire,…

L’ALMA craint une recrudescence de la MHE

Après une pause hivernale, l’arrivée de températures plus clémentes fait craindre une reprise virale aux responsables de l’…

Jean-François Fruttero est le nouveau président de la caisse centrale de la MSA

Le viticulteur de Dordogne succède à Pascal Cormery à la tête de l’organisme, avec la volonté de conserver un régime de…

Camille, la pareuse d’onglons qui kiffe son métier

Équipée de son sécateur et de sa cage de retournement, la jeune fille est prête à aller entretenir les onglons des brebis et…

Pierre Lauga, volailler, traiteur, éleveur et passionné

L’étal est ouvert du mardi au dimanche aux halles de Pau (64). Entre préparation,
cuisine et commercialisation, le traiteur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon