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Culture du mais : comment gagner des quintaux ?

La culture du mais bénéficie de marges de progrès sensibles parmi lesquelles le pilotage de l'irrigation ou les semis précoces.

file-© F.B  / Le Sillon
© F.B / Le Sillon
En production maisicole non plus, on n'arrête pas le progrès. La recherche et des techniques innovantes autorisent des gains de productivité mais aussi une plus grande efficience de la gestion de l'eau. C'était l'objet des interventions réalisées par les ingénieurs d'Arvalis, Guillaume Clouté (photo ci-contre) et Gilles Espagnol, à  l'occasion de l'assemblée générale des irrigants des Pyrénées-Atlantiques. Vis-à -vis du ralentissement du progrès génétique et de la contrainte hydrique croissante, la production maisicole dans le Sud-Ouest subit une double peine. « L'accroissement de rendement lié au progrès variétal ralentit légèrement, souligne Gilles Espagnol, si l'on tient compte de tous les facteurs, le scénario à  moyen terme montre une évolution nulle voire négative des rendements ». Malgré tout, des solutions existent localement. Des sondes très efficaces
Depuis plusieurs années, l'ensemble des techniciens est au diapason pour marteler les vertus des semis précoces. « Plus on sème tôt, plus il y a de quintaux », assure Guillaume Clouté. Cela dit, ce constat doit être quelque peu nuancé, « on ne les conseille pas partout, principalement à  cause de la pression en ravageurs et de la battance des sols ». Au-delà  de quelques quintaux gratuits, les semis précoces ont bien d'autres mérites. Ils permettent d'esquiver les fortes chaleurs estivales, d'anticiper la récolte, de faire baisser l'humidité du grain En 2010, l'écart de rendement observé entre des mais semés mi-avril et fin mai s'élève à  près de quinze quintaux, et la différence de taux d'humidité à  plus de huit points ! « Les semis précoces engendrent un meilleur développement du système racinaire, ainsi les plantes sont un peu moins sensibles au stress hydrique », souligne l'ingénieur. Concrètement, il paraît possible d'anticiper les semis sur des sols d'alluvion, des terres noires ou des sables. En revanche, les boulbènes ou les sols à  forte pression en scutigérelles ne se prêtent pas du tout à  cette technique. Le pilotage de l'irrigation représente également une réelle marge de progrès. Les irrigants peuvent s'aider de plusieurs outils afin de raisonner au mieux leur passage d'irrigation. Par exemple, le bilan hydrique s'avère être un outil simple, mais « qui a des limites car il ne propose que des calculs théoriques ». Au delà , les sondes tensiométriques ou capacitives sont en mesure de fournir des informations sur la situation des sols. Les dernières s'avèrent particulièrement précises pour juger des besoins des plantes.
Fabien Brèthes
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