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Favoriser l'entente entre agriculteurs et apiculteurs

L'apiculteur landais Bernard Berque, qui est aussi président national souhaite que soient constitués des groupes de travail au sein des FDSEA

Avec ses 69.000 producteurs, l'apiculture française représente, aujourd'hui, un secteur très diversifié, gràce notamment à  ses productions directes (miel, gelée royale), ou encore de par les services rendus aux productions végétales (pollinisation par exemple). Mais, depuis 25 ans, ce même secteur fait l'objet de crises à  répétition, aboutissant à  une mortalité importante d'abeilles.
Outre les intoxications causées par une mauvaise gestion des traitements phytosanitaires, cette mortalité possède aussi des origines diverses comme l'apparition de maladies associées à  la varroatose, le développement du frelon asiatique (Vespa vilutina nigrithorax) Mais ce n'est pas tout, à  cela s'ajoute l'évolution des pratiques agricoles qui tendent aujourd'hui à  homogénéiser les paysages français et donc, à  détruire les habitats favorables aux pollinisateurs (haies notamment) réduisant considérablement la diversité de la ressource en pollens disponibles pour les abeilles. Pour défendre les intérêts des apiculteurs, la FNSEA a créé, une section apicole, ayant pour objectifs de fédérer les apiculteurs professionnels, de développer une expertise du secteur en lien avec l'agriculture et enfin, de prendre en compte les enjeux spécifiques du secteur. Pour cela, elle doit s'appuyer sur son réseau territorial et le regroupement des apiculteurs au niveau régional semble être la bonne échelle. Par conséquent Bernard Berque, président de la section apicole de la FNSEA appelle, dans un premier temps, tous les apiculteurs professionnels de la région qui, lassés des excès des campagnes de communications des organisations environnementalistes utilisant l'abeille comme totem, souhaitent une amélioration des relations avec le monde agricole. Pour cela, il invite les apiculteurs à  se manifester auprès de leur FDSEA (1) afin de se faire connaître.
À partir de là , des groupes de travail au niveau régional pourront se constituer pour faire avancer les dossiers auprès des pouvoirs publics et ainsi engager une collaboration positive avec le monde agricole.
Aujourd'hui, une majorité de professionnels de la filière s'accorde à  dire que l'avenir de la production de miel français se trouve dans une entente entre agriculteurs et apiculteurs, et non pas dans le développement d'une apiculture urbaine (miel de ville). 1 - Au 05.58.85.44.22 dans les Landes  et au 05.59.30.80.40 dans les Pyrénées Atlantiques
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