Aller au contenu principal

Les coopératives agricoles préparent la révolution !

Dans la perspective des prochaines élections présidentielles et législatives, Coop de France a rendu public son manifeste 2012. En tout, dix univers de propositions sur lesquels les coopératives entendent attirer l'attention des candidats Et les convaincre.

file-L'objectif du manifeste de Coop de France est clair : restaurer la compétitivité de l'agroalimentaire français, relégué aujourd'hui au troisième rang européen. © Réussir
L'objectif du manifeste de Coop de France est clair : restaurer la compétitivité de l'agroalimentaire français, relégué aujourd'hui au troisième rang européen. © Réussir
Dix défis économiques, agricoles et alimentaires ». À la veille de l'élection présidentielle et des élections législatives qui vont suivre, Coop de France a dévoilé, le 29 novembre à  Paris à  l'occasion de son assemblée générale, le manifeste qu'elle entend soumettre aux différents candidats. Ce livre blanc, appelé « la révolution coopérative » décline les principales revendications des coops. Philippe Mangin, le président de Coop de France, s'en est fait l'écho devant Pierre Lellouche, le secrétaire d'État au commerce extérieur. Cette « révolution coopérative » que Coop de France appelle de ses voeux insiste sur « le capitalisme coopératif », cette autre façon d'entreprendre gràce à  un modèle économique qui « fait ses preuves tous les jours ». D'ailleurs l'Organisation des Nations Unies ne s'y est pas trompée. Elle fait de 2012 l'année internationale des coopératives en précisant que « l'année mettra aussi en évidence les points forts du modèle d'entreprise coopérative comme un moyen alternatif de faire des affaires et de favoriser le développement économique », selon Ban Ki-Moon, le secrétaire général. Ce qui implique, et Philippe Mangin a insisté sur ce point, le maintien d'une fiscalité spécifique. Nul doute que ce dossier fera l'objet d'une vigilance particulière de Coop de France dans les mois qui viennent. La fiscalité des coopératives étant considérée comme une niche fiscale, même si elle est bien notée selon un audit réalisé par le ministère des finances, la coopération redoute toujours qu'elle fasse l'objet d'un arbitrage défavorable par les pouvoirs publics, notamment après les élections. Le grand écart de l'Europe Sur le plan européen, Philippe Mangin n'a pas manqué de souligner le grand écart entre, d'un côté, la position offensive du G20 sur la nécessité de produire plus, de développer l'investissement agricole, de mieux contrôler la financiarisation des marchés et, de l'autre, l'attitude « frileuse » de l'Union européenne qui insiste surtout sur « le verdissement de la politique agricole commune ». Sans afficher d'autres ambitions pour l'agriculture européenne. Autre sujet au centre des préoccupations des coopératives : la restauration de la compétitivité de l'agroalimentaire français. La France a perdu sa première place. Elle est désormais reléguée au troisième rang, derrière l'Allemagne et les Pays-Bas. Qui dit compétitivité, dit coût du travail considéré comme excessif en France. Coop de France défend le transfert des charges sociales vers d'autres modes de financement et notamment la TVA. Sans parler de l'allégement des contraintes administratives, réglementaires et des normes excessives imposées par l'Europe et encore plus par la France « sans jamais les réclamer aux importateurs ». Guichet unique Enfin, véritable leitmotiv des coopératives hexagonales, Philippe Mangin a abordé le nécessaire regroupement de l'offre pour faire le poids à  l'exportation et face à  la distribution. « Nous ne savons pas chasser en meute sur les marchés européens et internationaux » a déploré le président de Coop de France face à  Pierre Lellouche. Le secrétaire d'État au commerce extérieur a évoqué, pour sa part, les efforts entrepris par le Gouvernement pour regrouper toutes les synergies en faveur de l'exportation. Il a surtout délivrer le message suivant : l'action de l'État ne vise pas uniquement à  soutenir les grands groupes, mais surtout les PME et donc les coopératives. À cet égard, Pierre Lellouche a notamment évoqué la création d'un guichet unique et la mobilisation des services de l'État, des régions, des chambres consulaires, d'UbiFrance « pour accompagner les PME à  l'export ».
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Des vaches et des brebis traversent le pont de Lourdios
Lourdios-Ichère : coup d’envoi des transhumances en Béarn

Samedi 7 juin, touristes et locaux sont venus nombreux en vallée d'Aspe pour assister au passage de troupeaux.

Les Nuits musicales en Armagnac jouent leurs partitions du 20 juillet au 9 août

Depuis 56 ans, cet événement marie avec bonheur et réussite la diversité de l’art lyrique dans les plus beaux lieux du…

FDSEA et JA dans la roue du Tour de France

La 112e édition du Tour de France a débuté dimanche 6 juillet avec le grand départ à Lille, et s’achèvera le 27 …

L'organisme certificateur Qualisud fête son 60ème anniversaire

Depuis six décennies, la structure associative est un rouage essentiel au développement de nombreuses filières bénéficiant de…

Soirées guinguette au Moulin de Sabathier

Les meuniers Sandra Lanne-Touyagué et son père Francis animeront les soirées ginguette en Vic-Bilh tous les vendredis de l’été…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon