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Bons résultats et achat stratégique

Avec 9 679 tonnes de kiwis collectées et un résultat net de 66 000 €, l'exercice clos au 30 juin 2011 est plutôt bon pour la Scaap Kiwifruits de France. « Notre bénéfice n'est pas très important, estime François Lafitte, mais c'est parce que nous reversons la marge à  nos producteurs ». Le président de la coopérative indique ainsi que ses adhérents sont payés « en moyenne 10 % au-dessus de ce qui est rémunéré par les autres structures ».
Il note aussi que le matériel et les équipements sont amortis rapidement et que les dotations aux provisions pour risques futurs sont importantes. Cette stratégie a notamment permis d'apporter une aide au financement des actions de luttes contre la PSA chez les adhérents au cours de l'année écoulée.
Sur la saison 2010-2011, les producteurs ont touché en moyenne 0,72 € par kilo de kiwis commercialisables en catégories 1 et 2.
Pépins pour les pommes
La situation est moins favorable en pommes où le kilo n'est payé que 32 centimes en moyenne. « Ce n'est pas satisfaisant », reconnaît Patrick Piquin, le directeur de la coopérative. D'où la décision des six producteurs de la structure de valoriser différemment leur production.
« Avec un tonnage de 2 144 tonnes, nous ne sommes pas dimensionnés pour le commerce international, ni même national. En créant la démarche Vasconia (lire Le Sillon du 7 octobre 2011, page 8), les producteurs ont décidé de sortir des circuits traditionnels et de vendre leurs pommes au niveau local. Il est encore trop tôt pour se prononcer sur le résultat de cette démarche, mais les premiers retours sont excessivement encourageants ».
En kiwi, la récolte 2 011 devrait être supérieure de plus de 1 000 tonnes à  la précédente. Cela s'explique notamment par l'achat en septembre dernier, par la coopérative d'une société de production de kiwis Hayward, la SARL Bibaye, à  Sorde-l'Abbaye (Landes). « Ce n'est pas dans l'objectif de la coopérative d'avoir des vergers, mais il s'agissait d'une véritable opportunité », justifie François Lafitte.
Jusqu'alors propriété du groupe Barniol, cette entité permet la collecte de 1 200 tonnes supplémentaires de kiwis de l'Adour, mais surtout, l'achat intègre également des parts dans une station fruitière de Perpignan (Pyrénées-Orientales). « D'un point de vue logistique, c'est très intéressant, car elle est située sur un flux de camions qui nous permettra de livrer nos clients allemands, suisses et de l'Est de la France, un jour après la commande, contre deux actuellement, explique Patrick Piquin. Cette nouvelle station, d'une capacité de 1 600 tonnes de fruits va nous faire gagner un véritable potentiel commercial ».C. A.
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