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Le traumatisme de Xynthia dans les communes forestières (64)

Un vaste plan de soutien est lancé pour aider les communes à  effacer les dégàts de la tempête.

La forêt des Pyrénées-Atlantiques, notamment dans les vallées de montagne, a payé un lourd tribut au passage de la tempête Xynthia. De nombreux arbres sont tombés sous les coups de buttoirs des vents violents. Aujourd'hui, il faut tout remettre en état, enlever les embacles, nettoyer les sentiers, évacuer les chanblis, sécuriser les bois. Pour aider les communes à  passer ce mauvais cap, un plan de soutien a été récemment mis en place. Présenté lors de l'assemblée générale de l'association des communes forestières des Pyrénées-Atlantiques (Cofor), le 21 mai dernier à  Coarraze-Nay, ce plan prévoit plusieurs actions, pour un budget qui avoisine les 10 millions d'euros.La tempête bouche les marchés En Aquitaine, et principalement dans les massifs pyrénéens, 2000 hectares sont concernés, représentant 82 000 m3 de bois. « Dès le lendemain de la tempête, nous avons mené un combat avec les services de l'ONF et posé des questions au niveau du massif pour réagir de façon unie », souligne le président de la Cofor, Michel Castan. Une partie du bois à  terre a été commercialisée. « 56 850 m3 ont été proposés à  la vente », indique Yves Béague, directeur de l'agence départementale de l'ONF. De cette opération, il ressort que « les ventes à  la mesure sont majoritaires » et que « la quasi totalité des bois proposés sur pied est vendue ». Cette première salve de ventes ne doit cependant pas occulter un autre problème qui inquiéte les maires des communes forestières, tout comme les propriétaires privés. Après la tempête de 1999, puis le passage de Klaus, suivi de près par Xynthia, les débouchés sur le marché du bois sont saturés. « La forêt est un complément budgétaire pour les communes qui nous permet de financer beaucoup d'actions », souffle Michel Castan. Déjà , quelques voix ont fait savoir que cette année leurs ventes flirtent avec le zéroEn tout cas, ceci n'affecte en rien l'esprit de solidarité des communes et des propriétaires privés. « Il faut qu'on s'unisse pour faire face aux conséquences de la tempête », martèle le président de la Cofor. Yannick Allongue
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