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Crédit Agricole : la proximité donne du sens

Développement des circuits courts, soutiens aux associations et aux entreprises locales innovantes, la caisse de Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne mise, dans un contexte de crise, sur une meilleure lisibilité des financements.

file-Plus que jamais en période de crise, Jean-Claude Rigaud et Jean Philippe, respectivement président et directeur du Crédit agricole Pyrénées-Gascogne, s'appuient sur les valeurs fondamentales de coopération et de mutualisme. © Le Sillon
Plus que jamais en période de crise, Jean-Claude Rigaud et Jean Philippe, respectivement président et directeur du Crédit agricole Pyrénées-Gascogne, s'appuient sur les valeurs fondamentales de coopération et de mutualisme. © Le Sillon
Dans un contexte de crise sévère, la caisse Pyrénées-Gascogne du Crédit agricole se porte plutôt bien avec 29.965 nouveaux clients en 2011 dont 14.088 jeunes et 539 agriculteurs soit un résultat net, en base consolidée, de 92 millions d'€ (baisse de 4,2% par rapport à  2010). «Malgré un environnement défavorable, ajoute le directeur Jean Philippe, nous avons continué à  prêter, en particulier, aux entreprises et aux collectivités. Fin 2011, nous comptions 55% de clients sociétaires soit 21000 de plus qu'en 2010». C'est un sacré motif de satisfaction, l'objectif de la caisse étant de parvenir à  ce que les dirigeants ont baptisé le «sociétariat pour tous». Les initiatives allant dans ce sens sont plus qu'encourageantes. «Non seulement le nombre de cartes sociétaires a progressé de 30% sur l'année mais, de plus, le livret sociétaire, servant exclusivement à  financer les jeunes entreprises, lancé seulement en septembre dernier, totalise déjà  150 millions de collecte. Cette dernière a contribué au financement de 1.052 prêts pour un montant de 125 millions». Ancré dans son territoire Cet engouement s'explique aussi par la proximité, l'écoute et le dialogue revendiqués par le président Jean-Claude Rigaud. «Nous donnons du sens à  la finance en orientant les ressources du territoire vers les investissements productifs et les créations d'entreprises», poursuivait Jean Philippe. Il ne s'agit pas d'investissements obscurs à  l'étranger. Tout cela est bien visible et lisible. Raison, pour laquelle, les dirigeants de la banque régionale se veulent optimistes «malgré une année difficile pour le groupe qui, lui, a connu des dépréciations sur ses participations en Europe du sud et enregistré un résultat en perte». Trouver des solutions pour financer ses territoires reste la priorité du Crédit agricole Pyrénées-Gascogne un devoir même. «Mais il est vrai qu'il est difficile de prêter. Néanmoins, nos concours aux collectivités ont progressé et les financements aux entreprises ont atteint un niveau record. Les reproches de frilosité à  notre égard sont donc injustifiés». Le directeur rajoute que son établissement ne spécule ni avec l'argent de ses clients, ni avec ses fonds propres. «Nous cherchons à  durer, pas à  briller». Faire école Croyant fermement aux valeurs coopératives, Jean Philippe et Jean-Claude Rigaud entendent créer, avec leurs homologues bordelais, l'école territoriale pour l'innovation et la coopération (Eticoop). «Il s'agit de former, avec les universités du territoire, celles et ceux qui souhaitent créer une coopérative ou approfondir leurs recherches en ce domaine». Cette évolution va dans le sens, avant tout le concret, prôné par le président de Pyrénées-Gascogne: «collecter ici, pour prêter ici» tout en étant «utile à  ses territoires». En ce sens, Jean-Claude Rigaud insistait sur le soutien aux associations. «Au total, ce sont 766 d'entre elles qui en ont bénéficié soit une progression de plus de 12% par rapport à  2010. Ainsi, 257 associations ont profité du parrainage des caisses locales, et 51 ont reçu un montant global de 99.400€ de l'institut de développement local». En ce qui concerne le quotidien de ses clients, Pyrénées-Gascogne a imaginé des solutions pour aider ceux qui subissent une mauvaise passe. «L'agence Passerelle a réalisé 75 dossiers pour près de 1,2million d'€ et 52 autres ont été traités pour plus de 50.000€». Le Crédit agricole Pyrénées Gascogne veut également être «la banque des jours difficiles» Philippe Delvallée
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