Aller au contenu principal

Euralis développe l'embouteillage à  la propriété

La coopérative Euralis étend ses prestations d'embouteillage mobile dans les départements du sud de la région.

file-9229
En ce début d'année, l'heure est à  la mise en bouteilles du vin issu de la dernière récolte. Pour cela, les producteurs peuvent livrer leurs productions aux coopératives, mettre eux-mêmes en bouteilles ou faire appel à  des structures mobiles. Ces dernières, installée sur des camions, conditionnent le vin à  la propriété avec du matériel itinérant. La coopérative Euralis dispose de seize unités mobiles qui se déplacent d'un domaine viticole du Sud-Ouest à  l'autre. Essentiellement en Gironde pour l'heure, mais aussi de plus en plus dans le sud de la région. Depuis quatre ans, au domaine d'Augeron, Jean-Claude Bubola, producteur de vin IGP Terroirs landais sur sables fauves, à  Le Frêche, fait appel à  ces unités mobiles. Il confie à  l'équipe, neuf personnes, la mise en bouteille de son vin (rouge, rosé, blancs) produit sur quinze hectares de vignobles, mais aussi l'étiquetage, le bouchage, la mise en carton de six, puis en palettes stockées dans son hangar. Une prestation à  la carte «J'ai choisi la prestation depuis la cuve jusqu'au stockage des bouteilles, pour 0,25€/bouteille. C'est correct, même pour une bouteille qui sera vendue 1,45€ hors taxe. La coopérative propose aussi la mise en bag-in-box, mais ça ne m'intéresse pas» confie le viticulteur. Un coût à  la bouteille fonction bien sûr de l'étendue de la prestation (tout est à  la carte), du volume à  traiter, du nombre de vins différents à  embouteiller, du type de cartons «On s'engage sur la qualité de la mise en bouteille, c'est sécurisant pour le producteur ajoute Jean-Marc Franco, technicien mise en marché chez Euralis. Nos unités sont toutes certifiées HACCP». Il faut cinq jours pour embouteiller les 140.000 cols du domaine d'Augeron avec une unité capable de traiter 30.000 bouteilles par jour. C'est le plus gros modèle dont dispose la coopérative. De plus petites structures, adaptées aux petits corps de ferme et aux petits volumes, embouteillent 12.000 bouteilles/jour. «Nous avons démarré la prestation dans le Bordelais. Fort de cette expérience et avec un système qui a fait ses preuves, nous souhaitons renforcer notre présence dans les Landes, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques» explique Dominique Peyrecave, technicien vins chez Euralis. Dominique Maurel
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Un lieu fantastique qui vaut le Dé tour

Un bar à jeux, qui cache une salle immersive a ouvert au mois de novembre à Pau. Thibault Caseaux, propriétaire ludophile, a…

Marc Dupouy
DNC: les Pyrénées-Atlantiques passent en zone réglementée

Quelques heures avant qu’un foyer soit confirmé dans les Hautes-Pyrénées ce mercredi soir, la section bovine de la FDSEA 64 s’…

Jeunes bovins : l’OP d’Euralis applique Egalim

Avec l’ambition de produire 5.000 jeunes bovins d’ici 2030, la coopérative souhaite relancer sa production et propose aux…

Palmipèdes : des jours décisifs pour la filière foie gras

Le président du Cifog, Fabien Chevalier, commente les actualités de la filière, notamment sur le plan sanitaire.

Avant le lever du jour, Franklin Candelli prépare ses vaccins au coffre de sa voiture.
Dermatose nodulaire : la profession est sur le pont

Après l’annonce de la zone de restriction sur le bassin de l’Adour, profession agricole, vétérinaires et services de l’État…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon