Aller au contenu principal

Bien gérer les résidus de la récolte de mais

Broyer et/ou enfouir les résidus de la récolte est une mesure prophylactique indispensable pour détruire les larves des insectes foreurs.

file-Un simple broyage des résidus de la récolte du mais permet de réduire plus de la moitié des larves de pyrale et de sésamie. Avec un enfouissement, l'efficacité passe à  plus de 85 %. © Réussir
Un simple broyage des résidus de la récolte du mais permet de réduire plus de la moitié des larves de pyrale et de sésamie. Avec un enfouissement, l'efficacité passe à  plus de 85 %. © Réussir
La lutte contre la pyrale et la sésamie commence bien avant l'implantation du mais, avec une bonne gestion des résidus de la récolte. Ces mesures de prophylaxie sont indispensables pour détruire les larves de foreurs qui passent l'hiver dans ces cannes. Pour les insectes foreurs, l'objectif est d'exposer les individus durant l'hiver au froid (mortalité des sésamies diapausantes), aux mycoses, aux bactéries, aux virus et aux oiseaux et de réduire leur présence. Les résidus de mais, cannes et pivots, constituent un support de conservation pour les larves de pyrale et sésamie qui peuvent y passer l'hiver et donner lieu à  l'émergence de papillons l'année suivante. Une bonne gestion des résidus de culture permet de détruire une forte proportion des larves de foreurs, et donc de diminuer le niveau d'infestation potentiel pour l'année suivante. Pour une bonne efficacité, un broyage fin puis un dessouchage des collets sont recommandés. Effectuer au moins un broyage Pour accélérer la dégradation des résidus, un broyage fin, un mélange à  la terre puis un enfouissement par le labour sont recommandés. Le broyage sous bec est un minimum, généralement insuffisant même s'il n'est pas sans effet. Un re-broyage fin est préférable. Plusieurs essais ont montré qu'un simple broyage réalisé immédiatement après la récolte détruit directement des larves et en expose d'autres au froid hivernal, aux prédateurs et aux parasites. L'intervention détruit 50 à  70% des larves. Lorsque ce broyage est suivi d'un travail superficiel du sol, l'efficacité est de 75 à  85%. Avec un dessouchage du collet, l'efficacité passe à  95%. Ces méthodes prophylactiques sont complémentaires des éventuelles interventions en végétation permettant de viser les oeufs et/ou les larves, directement responsables des dégàts dans l'année en cours. Ces méthodes de lutte sont d'autant plus efficaces qu'elles sont mises en oeuvre à  l'échelle de la petite région agricole. Source AGPM
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Le poulet superstar

Passés entre les gouttes, les éleveurs de la FDSEA et des JA étaient à Vieux-Boucau hier, jeudi 21 août, pour…

Les autorités sanitaires engagent la lutte contre la prolifération de l’ambroisie

L’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine tire la sonnette d’alarme. La prolifération de cette plante cause un…

Gérard Capes laisse un héritage immense

L’ancien responsable professionnel de Bourriot-Bergonce a tiré sa révérence le 14 août dernier, à l’âge de 90 ans. 

Aux Méca-Culturales, le tissu agricole tourné vers l’avenir

Mercredi et jeudi à Saint-Agnet, le salon a offert une vitrine exceptionnelle de l’innovation.

Une inauguration pour célébrer le triste anniversaire du sinistre de la vallée d’Aspe

Un an après les terribles inondations qui ont dévasté quatre villages du Haut-Béarn, les élus et représentants de l’État ont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon