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L'avenir de l'élevage laitier régional n'est pas si sombre

Moins d’un mois avant la fin officielle des quotas laiteirs, les chambres d’agriculture des Landes et des Pyrénées-Atlantiques organisaient un rendez-vous sur les pistes d’adaptation à portée de main des éleveurs.

file-Les responsables professionnels ont conduit une réflexion sur la filière laitière à l’aube de la fin des quotas. De nombreux éleveurs ont répondu présent, preuve que le sujet les préoccupe fortement.
Les responsables professionnels ont conduit une réflexion sur la filière laitière à l’aube de la fin des quotas. De nombreux éleveurs ont répondu présent, preuve que le sujet les préoccupe fortement.

Ce n’est désormais plus qu’une question de jours. Le 1er avril prochain, les quotas laitiers auront vécu. Imaginé il y a un peu plus de trente ans, ce dispositif de régulation des volumes va s’éclipser au profit d’un système plus souple, dans lequel les filets de sécurité seront beaucoup moins présents. Conjugué avec la réforme de la PAC et l’extrême volatilité qui s’est déjà installée sur le marché du lait, ce virage renforce le doute au sein d’une filière déjà en proie à de fréquentes difficultés.

En cette période charnière, les chambres d’agriculture des Landes et des Pyrénées-Atlantiques avaient choisi d’organiser un moment de réflexion autour de ces problématiques. Celui-ci s’est déroulé le mercredi 4mars, à Nassiet. Nathalie Depuy, du Centre interprofessionnel du lait, et Benoît Rubin, de l’Institut de l’élevage, sont venus y présenter quelques éléments techniques qui ont permis d’engager le dialogue.

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