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La teneur en pesticides dans les cours d’eau a diminué entre 2008 et 2013

L’indice d’évolution des pesticides dans les cours d’eau indique une baisse de 10% entre 2008 et 2013, souligne le service de l’observation et des statistiques du ministère de l’Environnement.

file-La baisse des teneurs en pesticides concerne tous types d’usage: herbicide, insecticide et fongicide.
La baisse des teneurs en pesticides concerne tous types d’usage: herbicide, insecticide et fongicide.

Construit à partir des données de la surveillance mise en place par les agences et offices de l’eau, l’indice utilisé prend en compte plus de 300 substances et traduit l’évolution, d’une année sur l’autre, de la concentration cumulée en pesticides dans les cours d’eau en fonction de leur écotoxicité (seuil qui correspond à la concentration maximale sans risque pour les algues, poissons ou daphnies), de leurs impacts respectifs et des effets de substitution.

Il montre ainsi que les interdictions de substances sont rapidement suivies d’effet, comme pour le diuron qui était en 2007 au deuxième rang des pesticides les plus présents dans les cours d’eau puis est passé au quinzième rang en 2013 suite à son interdiction en 2008. Ces interdictions n’entraînent cependant pas de fort effet de substitution puisque les teneurs des pesticides autorisés ont également baissé de 10% entre 2008 et 2013.

Influence des herbicides et du climat

La baisse des teneurs en pesticides concerne tous types d’usage: herbicide, insecticide et fongicide, mais les herbicides pèsent pour 60 à 70% dans l’indice global (suivis par les insecticides). Leur teneur diminue jusqu’en 2010 avant de se stabiliser.

Il est à noter que le classement se base sur l’écotoxicité des produits et non sur la quantité observée dans les cours d’eau. Ainsi, le glyphosate, herbicide le plus vendu et le plus retrouvé dans les cours d’eau, pèse très peu dans l’indice du fait de son seuil d’écotoxicité très supérieur à la médiane.

Il ne faut pas oublier non plus que les conditions climatiques jouent un rôle important, puisque l’humidité et la température favorisent le développement de champignons ou d’adventices, et les précipitations importantes accentuent le transfert des substances dans les cours d’eau. Le printemps pluvieux de 2012 se traduit notamment par une hausse de l’indice, après une baisse marquée en 2009 et 2010, années plutôt sèches.

Ce bond reste néanmoins un fait isolé. «À ce stade, la baisse des teneurs en pesticides dans les cours d’eau, pondérée de leur écotoxicité, est contraire à la hausse du recours aux produits phytosanitaires telle que traduite par l’indicateur de suivi du plan Ecophyto NODU (nombre de doses unité). D’autres phénomènes peuvent entrer en jeu, notamment l’évolution des pratiques d’épandage», estime le service statistique du ministère de l’Environnement.

 

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