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Sommet de l'élevage : rendez-vous à la grande halle d’Auvergne du 4 au 6 octobre

Pour sa vingt-sixième édition, le Sommet de l’élevage promet du spectacle avec des concours bovins, ovins et équins de haute volée, des rendez-vous d’affaires ambitieux, des rencontres internationales de premier plan, le tout orchestré par des éleveurs passionnés.

file-Venus de quatre-vingts pays, les quelque 4.000 visiteurs internationaux sillonneront les allées du salon où seront présents plus de 1.450 exposants.
Venus de quatre-vingts pays, les quelque 4.000 visiteurs internationaux sillonneront les allées du salon où seront présents plus de 1.450 exposants.

Événement professionnel incontournable, le Sommet de l’élevage revient pour une nouvelle édition début octobre. Une édition qui réaffirme sa professionnalisation et son internationalisation, comme l’explique son président, Jacques Chazalet : «Nous allons accueillir de nombreuses délégations étrangères. Nous avons des habitués, mais aussi de nouvelles délégations conséquentes venues de Cuba, de la République islamique d’Iran et de Chine. La levée de l’embargo chinois sur la viande française ouvre des opportunités. Par nos visites d’élevages et d’outils agro-industriels, nous souhaitons contribuer à faire agréer les outils d’abattage du Massif central par les Chinois».

Une envergure internationale encore plus affirmée

Parmi les 1.450 exposants, 19% seront étrangers. Si la plupart des sociétés viennent d’Europe, la manifestation va aussi recevoir, pour la première fois, des exposants australiens et américains. Venus de quatre-vingts pays, les quelque 4.000 visiteurs internationaux sillonneront les allées du salon. Profil de ces visiteurs : «Un éleveur allaitant très branché génétique», résume Benoît Delaloy, chargé des relations internationales.

Encore une fois, ce rendez-vous ambitionne de donner à voir au monde entier le nec plus ultra de l’élevage français en matière de races, de génétique, de savoir-faire d’éleveurs. «Nous savons tous les difficultés que traverse le monde de l’élevage. Dans une société où la hiérarchie des valeurs place l’économie au premier plan, nous savons que pour les éleveurs, il y a aussi la passion, celle de maintenir ces troupeaux, ces lignées qui produisent d’années en années, de générations en générations, des champions et des championnes», estime le président du Sommet.

Deux mille animaux vont être présents. Parmi eux, 750 bovins viande, dont 400 Limousines qui disputeront leur concours national. Un rendez-vous très attendu par les quelque 250 éleveurs venus d’une trentaine de départements car, comme le rappelle Émilien Rouet, directeur de la communication de France Limousin Sélection : «En 2015, en raison de la FCO, les éleveurs ont été privés de leur concours national au Sommet».

Concours sans frontières

Les plus belles Limousines se rassembleront dans l’écrin prestigieux du Zénith. L’occasion de vanter les qualités maternelles et bouchères d’une race dont les effectifs ne cessent de progresser pour atteindre, et même dépasser, le million de têtes depuis 2013.

Toujours côté bovins, le Sommet va accueillir, pour la première fois, le concours de deux races internationales : la Blanc Bleu Belge et la Hereford. En matière de bovins lait, le Sommet confirme son statut d’événement d’envergure en recevant notamment le concours interrégional de la Montbéliarde, race qui devrait organiser son national au Sommet en 2022.

«Les éleveurs de races laitières de montagne, des zones agroclimatiques difficiles considèrent le Sommet de l’élevage comme leur événement phare de l’année», se félicite Fabrice Berthon, commissaire général du salon. Ils y trouvent évidemment un plateau d’exposition inégalé et «une offre génétique exceptionnelle». Quant aux ovins, les races charolaises et IIe-de-France vont être mises à l’honneur avec leurs concours interrégionaux.

Un écrin de verdure convoité

Plus globalement, Jacques Chazalet estime que le Sommet de l’élevage constitue la vitrine d’un mode de production au diapason des attentes sociétales. «Le Massif central, cet écrin de verdure de plus en plus convoité, où autonomie et culture de l’herbe ne sont pas des vains mots, existe grâce au travail des éleveurs». N’en déplaisent aux extrémistes vegans, à qui «il faudra certainement expliquer qu’on peut passer de l’animal à la viande sans être des barbares».

Ce type de message et bien d’autres, seront évidemment distillés tout au long du Sommet de l’élevage, y compris aux décideurs qui gravitent au plus haut sommet de l’État. Les organisateurs ont en effet convié le Président de la République, le ministre de l’agriculture, mais aussi le ministre de la transition écologique et solidaire ainsi que le ministre du commerce extérieur à participer à cette vingt-sixième édition.

Sophie Chatenet

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