Chanvre et tournesol
Face aux difficultés rencontrées par la production de mais grain, les itinéraires techniques des cultures de chanvre et de tournesol demandent à être maîtrisées, afin d'offrir de réelles perspectives.
Pour que les productions de tournesol et de chanvre deviennent des alternatives crédibles à celle du mais, il s'agit d'abord d'en maîtriser les cultures. C'est dans cet esprit que la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques organise des réunions techniques dans le cadre des plans d'action territoriaux. Celles organisées le 13 juillet, à Buros et à Sévignacq, étaient réalisées en partenariat avec la coopérative Euralis. Elles n'ont malheureusement drainé qu'un public limité.
Même si la culture du tournesol est considérée comme simple et peu gourmande, il convient pourtant de respecter un certain nombre de pratiques. Ainsi, Richard Ségura, ingénieur au Ciétom, rappelle qu'il s'agit d'une plante qui nécessite peu d'intrants mais qui demande à être cultivée dans des sols suffisamment riches, « les besoins en azote, en phosphore et en potassium sont peu élevés. Par contre, il faut être attentif à l'apport en bore, surtout dans les sols peu profonds ».
Une culture simple
En amont, le choix de la variété semble important, afin de prévenir les maladies phytosanitaires. Dans la région, le sclérotinia apparaît comme le principal danger. Le travail du sol et la date de semis constituent aussi deux éléments primordiaux dans la conduite de la culture, « il faut obtenir un sol bien fissuré afin de faciliter l'enracinement du pivot ». En raison des automnes souvent pluvieux dans notre climat océanique, la maturité des graines peut parfois être problématique lors de la récolte. Pour prévenir ce phénomène, une date de semis comprise entre le 15 avril et le 15 mai est à privilégier, selon les conditions locales.
Encore relativement marginale dans la région, le tournesol représente pourtant une excellente culture de rotation. De récentes études ont démontré que l'alternace avec le blé favorise les rendements de cette dernière. La production de tournesol permet, en effet, d'interrompre le cycle des graminées adventices mais aussi de certaines maladies. Pour Patrice Mahieu, chargé de mission à la chambre d'agriculture, cette culture peut être envisagée « sur les parcelles n'assurant que des rendements limités en mais grain ».
La production de chanvre est, quant à elle, très récente dans la région et nécessite par conséquent un perfectionnement des pratiques culturales. Suite à l'intégration de la coopérative Coopéval (région toulousaine), Euralis a développé l'an dernier cette production dans la région, avec plus de 3 000 ha implantés.
Des techniques encore perfectibles
Avec des rendements moyens proches de 3,5 tonnes par hectare, les résultats n'ont pas été à la hauteur des attentes. Selon Pascal Lalanne, responsable technique d'Euralis, cela résulte d'un mauvais positionnement de la culture, « on s'est aperçu qu'il fallait éviter les sols hydromorphes ».
En 2010, la production a donc été repositionnée dans les alluvions caillouteuses du gave de Pau et de l'Adour (1 500 hectares). En outre, la coopérative poursuit son travail de veille technologique afin de mieux cerner le comportement de la plante. À court terme, l'objectif est d'alimenter pleinement l'usine de transformation, basée en région toulousaine, prévue pour traiter plus de 5 000 hectares par an.
Fabien Brèthes Deux rendez-vous
Diversifier son assolement peut présenter des intérêts économiques et environnementaux. Pour en savoir plus sur les cultures de soja, tournesol et sorgho, la chambre d'agriculture vous propose deux visites de parcelles accompagnées de référents régionaux auxquels vous pourrez poser toutes vos questions sur les itinéraires culturaux :
- le mardi 27 juillet matin, avec Franck Duroueix du Cetiom, visite d'une parcelle de soja et d'une parcelle de tournesol
- le vendredi 30 juillet matin, avec Jean-Luc Verdier d'Arvalis, visite de deux parcelles de sorgho grain dont une avec sept variétés différentes.
Pour ces deux demi journées, rendez vous à 930 devant l'église de Gamarde. Ces visites sont organisées dans le cadre de programmes d'actions pour la préservation de la qualité de l'eau, soutenus financièrement par l'Agence de l'eau Adour-Garonne et le conseil général.
Deux rendez-vous
Diversifier son assolement peut présenter des intérêts économiques et environnementaux. Pour en savoir plus sur les cultures de soja, tournesol et sorgho, la chambre d'agriculture vous propose deux visites de parcelles accompagnées de référents régionaux auxquels vous pourrez poser toutes vos questions sur les itinéraires culturaux :
- le mardi 27 juillet matin, avec Franck Duroueix du Cetiom, visite d'une parcelle de soja et d'une parcelle de tournesol
- le vendredi 30 juillet matin, avec Jean-Luc Verdier d'Arvalis, visite de deux parcelles de sorgho grain dont une avec sept variétés différentes.
Pour ces deux demi journées, rendez vous à 930 devant l'église de Gamarde. Ces visites sont organisées dans le cadre de programmes d'actions pour la préservation de la qualité de l'eau, soutenus financièrement par l'Agence de l'eau Adour-Garonne et le conseil général.
Même si la culture du tournesol est considérée comme simple et peu gourmande, il convient pourtant de respecter un certain nombre de pratiques. Ainsi, Richard Ségura, ingénieur au Ciétom, rappelle qu'il s'agit d'une plante qui nécessite peu d'intrants mais qui demande à être cultivée dans des sols suffisamment riches, « les besoins en azote, en phosphore et en potassium sont peu élevés. Par contre, il faut être attentif à l'apport en bore, surtout dans les sols peu profonds ».
Une culture simple
En amont, le choix de la variété semble important, afin de prévenir les maladies phytosanitaires. Dans la région, le sclérotinia apparaît comme le principal danger. Le travail du sol et la date de semis constituent aussi deux éléments primordiaux dans la conduite de la culture, « il faut obtenir un sol bien fissuré afin de faciliter l'enracinement du pivot ». En raison des automnes souvent pluvieux dans notre climat océanique, la maturité des graines peut parfois être problématique lors de la récolte. Pour prévenir ce phénomène, une date de semis comprise entre le 15 avril et le 15 mai est à privilégier, selon les conditions locales.
Encore relativement marginale dans la région, le tournesol représente pourtant une excellente culture de rotation. De récentes études ont démontré que l'alternace avec le blé favorise les rendements de cette dernière. La production de tournesol permet, en effet, d'interrompre le cycle des graminées adventices mais aussi de certaines maladies. Pour Patrice Mahieu, chargé de mission à la chambre d'agriculture, cette culture peut être envisagée « sur les parcelles n'assurant que des rendements limités en mais grain ».
La production de chanvre est, quant à elle, très récente dans la région et nécessite par conséquent un perfectionnement des pratiques culturales. Suite à l'intégration de la coopérative Coopéval (région toulousaine), Euralis a développé l'an dernier cette production dans la région, avec plus de 3 000 ha implantés.
Des techniques encore perfectibles
Avec des rendements moyens proches de 3,5 tonnes par hectare, les résultats n'ont pas été à la hauteur des attentes. Selon Pascal Lalanne, responsable technique d'Euralis, cela résulte d'un mauvais positionnement de la culture, « on s'est aperçu qu'il fallait éviter les sols hydromorphes ».
En 2010, la production a donc été repositionnée dans les alluvions caillouteuses du gave de Pau et de l'Adour (1 500 hectares). En outre, la coopérative poursuit son travail de veille technologique afin de mieux cerner le comportement de la plante. À court terme, l'objectif est d'alimenter pleinement l'usine de transformation, basée en région toulousaine, prévue pour traiter plus de 5 000 hectares par an.
Fabien Brèthes Deux rendez-vous
Diversifier son assolement peut présenter des intérêts économiques et environnementaux. Pour en savoir plus sur les cultures de soja, tournesol et sorgho, la chambre d'agriculture vous propose deux visites de parcelles accompagnées de référents régionaux auxquels vous pourrez poser toutes vos questions sur les itinéraires culturaux :
- le mardi 27 juillet matin, avec Franck Duroueix du Cetiom, visite d'une parcelle de soja et d'une parcelle de tournesol
- le vendredi 30 juillet matin, avec Jean-Luc Verdier d'Arvalis, visite de deux parcelles de sorgho grain dont une avec sept variétés différentes.
Pour ces deux demi journées, rendez vous à 930 devant l'église de Gamarde. Ces visites sont organisées dans le cadre de programmes d'actions pour la préservation de la qualité de l'eau, soutenus financièrement par l'Agence de l'eau Adour-Garonne et le conseil général.
Deux rendez-vous
Diversifier son assolement peut présenter des intérêts économiques et environnementaux. Pour en savoir plus sur les cultures de soja, tournesol et sorgho, la chambre d'agriculture vous propose deux visites de parcelles accompagnées de référents régionaux auxquels vous pourrez poser toutes vos questions sur les itinéraires culturaux :
- le mardi 27 juillet matin, avec Franck Duroueix du Cetiom, visite d'une parcelle de soja et d'une parcelle de tournesol
- le vendredi 30 juillet matin, avec Jean-Luc Verdier d'Arvalis, visite de deux parcelles de sorgho grain dont une avec sept variétés différentes.
Pour ces deux demi journées, rendez vous à 930 devant l'église de Gamarde. Ces visites sont organisées dans le cadre de programmes d'actions pour la préservation de la qualité de l'eau, soutenus financièrement par l'Agence de l'eau Adour-Garonne et le conseil général.