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À la ferme, j’applique aussi les gestes barrières

Comment protéger mes salariés et mes associés ? Comment limiter les contacts et les risques de contaminations ? Que faire si je suis malade ? Les conseils distillés aux Français se déclinent aussi dans les fermes et doivent s’appliquer dans l’ensemble des soins aux animaux (alimentation, abreuvement, suivi, soins…), ainsi que lors des travaux des champs. Rappelons que tout employeur a l’obligation d’assurer la sécurité de ses salariés.

file-Pour se protéger et protéger les autres, se laver les mains à l’eau et au savon et bien les essuyer avec un papier jetable ou utiliser la solution hydroalcoolique.
Pour se protéger et protéger les autres, se laver les mains à l’eau et au savon et bien les essuyer avec un papier jetable ou utiliser la solution hydroalcoolique.

Sur une exploitation agricole, plusieurs hommes et femmes travaillent, souvent, ensemble (salariés, associés) et parfois en milieu confiné comme un élevage porcin, mais aussi en salle de traite… Le risque de contamination par contacts entre eux est donc très important. De même, la transmission du virus peut s’effectuer en touchant les surfaces (comme volant de tracteur, faisceaux trayeurs…), voire par sa persistance dans l’air. Il a aussi des contacts avec des intervenants extérieurs (livreurs…).

Rappelons que l’excrétion du virus commence avant les premiers symptômes de la maladie et qu’une personne porteuse du virus peut contaminer plusieurs membres de son entourage (en 2 et 3 personnes en moyenne).
Il est donc impératif d’adopter les gestes barrière et les mesures de prévention afin de ne pas mettre péril les personnels de l’exploitation et leur famille.

Les préconisations

Les mesures de biosécurité déjà appliquée en élevage doivent être poursuivies, voire renforcée afin d’éviter les contaminations indirectes (les mains et le matériel) : le virus persiste de quelques heures à quelques jours sur différents supports, et au moins plusieurs heures dans l’air.

Limiter les contacts entre les personnes : une personne malade mais aussi en fin d’incubation ou dans les jours après guérison, contamine en moyenne entre 2 à 3 personnes.

L’exploitant a-t-il l’obligation de se tenir informé sur ce sujet ?

Oui, parce qu’il peut accueillir des personnes extérieures à l’exploitation. D’autre part, s’il est employeur, il doit limiter les risques (dans le Document unique d’évaluation des risques, un risque nouveau (Contact direct) est à noter, avec des préconisations pour limiter ce risque).

Qui des personnes considérées à risque élevé travaillant sur l’exploitation ?

Pour les personnes atteintes de certaines pathologies (https://www.msa.fr/lfy/exploitant/coronavirus-mesures), le coronavirus peut présenter un risque plus important. Elles doivent d’autant plus respecter les consignes d’hygiène et de confinement.
Si vous — ou l’un de vos associés, salarié — êtes dans le cas d’une personne considérée comme présentant un risque de développer une forme sévère de la maladie, sans solution de télétravail envisageable, vous devez impérativement rester à votre domicile, en arrêt de travail.
Vous pouvez en faire la demande en ligne : https://declare2.msa.fr/cgu

Rapprochez-vous de votre médecin traitant. Le service santé et sécurité au travail de la MSA (avec médecins du travail) peut aussi vous apporter des conseils. Un salarié doit échanger sur le sujet avec son employeur pour qu’il mette en place des mesures spécifiques pour limiter les risques.

L’employeur doit-il mettre en place un affichage spécifique ?

Oui. L’exploitant/employeur de main-d’œuvre doit afficher les consignes sur l’exploitation (entrée, bureau…). Et rappeler à l’ordre si nécessaire pour faire appliquer les gestes barrières.

Quid du savon, papier… ?

Un employeur doit mettre à disposition du ou des salariés les équipements et consommables nécessaires : eau, savon, papier jetable (ou à défaut tissu propre, renouvelé aussi souvent que possible) ou gel hydroalcoolique. Un exploitant qui travaille avec des associés doit, par bon sens, appliquer les mêmes règles.

Que faire si une personne de l'exploitation (associés et/ou salariés) a des symptômes ?

Les salariés atteints de fièvre, maux de tête, toux, doivent rester confinés à domicile.
Si l’exploitant ne peut pas appliquer cette règle en cas d’absolue nécessité afin d’assurer la continuité du travail auprès des animaux, il doit porter un masque sur prescription et être d’autant plus respectueux des consignes précédentes.

Se tenir informé

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