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Pas de trêve ni de relâchement pour la surveillance sanitaire des troupeaux

Afin de permettre aux troupeaux transhumants d’être à jour des prophylaxies avant la montée en estives, le Groupement de défense sanitaire (GDS) et la préfecture des Pyrénées-Atlantiques rappellent que «les vétérinaires sanitaires sont mobilisés pour assurer les dépistages obligatoires, dans le respect des gestes barrières et des règles de distanciation qui s’imposent. Les interventions pourront être refusées si les conditions de protection et de biosécurité pour tous ne sont pas réunies.»

file-La transhumance est maintenue sous condition et sans rassemblement de public lors des départs.
La transhumance est maintenue sous condition et sans rassemblement de public lors des départs.

La préfecture des Pyrénées-Atlantiques ayant reconnu la transhumance comme une «activité agricole essentielle», la montée des animaux en estive, qui doit débuter dans quelques semaines, sera donc autorisée. Mais, avant ce départ, les troupeaux devront impérativement être à jour de leurs prophylaxies annuelles.

Par ailleurs, «les rassemblements de personnes assistant aux départs de transhumance seront interdits du fait des mesures de confinement» précisent les services de l’État.

Prophylaxies maintenues

Pour les cheptels non-transhumants et pour les autres espèces animales, les prophylaxies seront maintenues «sous réserve de disponibilité des vétérinaires et de respect des mesures de protection.» De plus, selon l’évolution de la situation de la crise sanitaire de coronavirus, «les dates de fin de campagnes pourront être reportées par arrêté préfectoral, sans pour autant envisager de renoncer à la réalisation des dépistages qui permettent d’assurer un haut niveau sanitaire pour les troupeaux du département.»

D’autres surveillances sanitaires liées aux contrôles des mouvements nationaux, des échanges et exports d’animaux vivants restent également obligatoires telles que, pour les bovins la vaccination FCO et les sérologies IBR pour les échanges/exports ; le dépistage tuberculose à la sortie des cheptels classés à risque ; le contrôle IBR à l’introduction (entre le 15e et le 30e jour après livraison) ou à la sortie des cheptels non qualifiés indemnes (dans les 15 jours précédant la sortie) ; les vaccinations IBR.
En revanche, les dépistages suivants peuvent être adaptés.

Pour les bovins
- Les analyses pour les plans néosporose, paratuberculose et besnoitiose demandées dans le cadre des plans de lutte du Groupement de défense sanitaire sont à différer ;
- Pour les élevages en «garantie de cheptel paratuberculose», l’analyse est programmée dans le cadre de la prophylaxie.

Pour la BVD
- Les prélèvements dans le cadre des plans de lutte BVD (recherche des IPI avec prélèvements sanguins faits par les vétérinaires) seront reportés à la levée du confinement.
- Les éleveurs en plan de lutte avec bouclage auriculaire devront, eux, poursuivre les prélèvements, mais les stocker au congélateur (à une température inférieure à -18°C pendant 12 semaines maximum) jusqu’à la levée du confinement.
- En l’absence de dépistage des IPI, la vaccination BVD reste de fait une priorité pour éviter la naissance d’IPI, cette vaccination étant réalisée par les éleveurs eux-mêmes.
- Pour les prélèvements BVD nécessitant des prélèvements particuliers, en dehors des prises de sang de la prophylaxie, les prélèvements sur les génisses et les veaux de ces élevages sont donc à poursuivre s’ils sont prévus sur le DAP, dans la limite des possibilités des vétérinaires en respectant les gestes barrières et si la contention est facile. Si ce n’est pas le cas, le mot d’ordre du GDS est de ne pas faire les prélèvements.

Pour les petits ruminants
- Les analyses brucellose, agalactie et ECB sont maintenues.
- Les prélèvements de lait pour recherche agalactie par PCR, réalisés par les vétérinaires pour les éleveurs fermiers et les éleveurs “viande” doivent également être réalisés.
- La prophylaxie pour la border disease sur sang (agnelles à prélever) est pour le moment reportée.
- L’analyse paratuberculose caprine est reportée à l’année prochaine.

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