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Ligne à  grande vitesse : À chacun ses responsabilités !

Vive réaction de Jean Michel Anxolabéhère, président de la Chambre d'agriculture des Pyrénées Atlantiques, en conférence de presse suite aux violences dont un élu et deux employées ont été victimes lors de la consultation publique pour la LGV.

Suite à  des évènements survenus l'avant-veille à  Ustaritz, au cours d'une réunion de consultation sur la LGV publique, Jean-Michel Anxolabéhère, président de la chambre d'agriculture, accompagné de son directeur Serge Ferreboeuf ainsi que de Jean-Claude Saint-Jean, membre du bureau et de Christophe Cousseau, conseiller en charges des dossiers territoriaux et des infrastructures, a tenu à  remettre les pendules à  l'heure devant la presse, en rappelant la position en la matière de l'instance consulaire qu'il préside et en s'indignant contre les agressions subies par les salariés de la chambre, ce mercredi 21 juillet.
« Le projet LGV comprend plusieurs phases, a-t-il expliqué. D'abord, précisons que la chambre n'a aucun pouvoir décisionnel, ce dernier relève exclusivement des élus du territoire ». Le président de la compagnie consulaire rappelait ainsi que le maître d'oeuvre est « Réseau de France », lequel a lancé un appel d'offres. « Nous, chambre, avons proposé nos services pour répondre à  un double intérêt. En premier lieu, notre connaissance des enjeux agricoles locaux permettra une appréciation plus fine des préjudices éventuels précisait M. Anxolabéhère. Nous pourrons ainsi avoir accès aux éléments partiels du dossier et arrêter notre stratégie en toute connaissance de cause ».
Il se trouve que la candidature de la chambre d'agriculture a été retenue. Sa mission comprend deux volets détaillés en ces termes : « dans un premier temps, nous avons consulté les élus locaux au cours d'une discussion très sereine conclue par le plein aval de ces derniers à  notre projet. Puis, nous sommes passés à  la phase du diagnostic en invitant, dans chaque commune concernée, les agriculteurs à  apporter les données de leur exploitation, en les laissant maîtres, en toute démocratie, de leurs décisions finales : s'inscrire dans notre démarche ou la réfuter ». C'est ainsi que la première réunion, à  Urrugne, s'est soldée par un refus des agriculteurs de participer avec nous.
Des violences à  Ustaritz La chambre en a pris bonne note mais leur a précisé que, nonobstant cette décision, elle continuait ses consultations sur le terrain. D'où la réunion, mercredi 21 juillet, à  Ustaritz sans agriculteurs présents, mais où des non-agriculteurs ont investi les lieux et molesté Jean-Claude Saint-Jean ainsi que deux employées de la chambre ! D'où la colère du président. « Ce ne sont pas ces méthodes d'intimidation qui vont nous faire reculer dans notre travail. S'en prendre à  plusieurs individus, à  des employés en service commandé, n'a rien de glorieux et rappelle de sombres époques. Je regrette que certains, par pure démagogie ou basse vengeance, instrumentalisent ce dossier. Je rappelle que notre action ne concerne que les agriculteurs ».
Pour éviter ce type d'évènement « plus que regrettable », le président indiquait que la chambre d'agriculture va poursuivre la consultation individuellement, « par téléphone : en respectant strictement l'accueil de nos chefs d'exploitation, favorable ou défavorable ». Pour Jean-Michel Anxolabéhère, « c'est cela la démocratie et non les violences perpétrées par certains fauteurs de troubles ». Et le président de la chambre de rappeler une fois encore que « nous ne sommes pas les promoteurs de la LGV, un projet qui n'amène rien à  notre agriculture locale ». Il s'agit avant tout d'un projet de société. Vis-à -vis de ce projet, « ce qui nous intéresse et constitue notre devoir est de mesurer son impact sur l'agriculture et chercher à  défendre cette dernière par tous les moyens légaux ». Michel Bengoechea
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