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Les employeurs landais invités à partager leurs expériences

Afin d’aider les employeurs de main-d’œuvre confrontés au recrutement et à la fidélisation des salariés, l’Anefa Landes a lancé une newsletter et un groupe fermé sur Facebook.

file-Depuis 2019, l’Anefa Landes a lancé un travail sur l’attractivité et la fidélisation des saisonniers agricoles dans le département.
Depuis 2019, l’Anefa Landes a lancé un travail sur l’attractivité et la fidélisation des saisonniers agricoles dans le département.

Le secteur agricole rencontre des difficultés importantes pour trouver de la main-d’œuvre. Le constat n’est pas nouveau, mais la problématique s’est vraiment accentuée ces derniers temps. «Aujourd’hui, plus que jamais, il y a très peu de candidatures sur les offres, que ce soit en CDI, en CDD, mais aussi pour les saisons… On constate aussi beaucoup d’abandons pendant le contrat de travail, voire avant de commencer», confirme Charlotte Clavé-Campion, responsable de l’Anefa Landes. C’est pourquoi la structure s’évertue à changer cette dynamique.

Depuis 2019, l’Anefa Landes a lancé un travail sur l’attractivité et la fidélisation des saisonniers agricoles dans le département, en collaboration avec l’ARACT (association régionale pour l’amélioration des conditions de travail de Nouvelle-Aquitaine). Plusieurs thématiques visant à améliorer les pratiques vis-à-vis des salariés travaillant en productions agricoles ont pu être identifiées.

Six exploitations pilotes

Durant une phase expérimentale, six exploitations landaises ont accueilli des ergonomes ainsi que des intervenants de l’ARACT pour faire un état des lieux axé sur les conditions de travail, l’accueil et l’intégration des saisonniers, puis proposer à chacun un plan d’actions. Une mise en commun des résultats a permis de révéler la mise en place de pratiques vertueuses mais aussi des pistes d’amélioration.

«Aujourd’hui, nous sommes dans la seconde phase qui vise à poursuivre l’état des lieux à plus grande échelle auprès des salariés agricoles mais aussi à communiquer auprès des employeurs sur la thématique de l’attractivité et de la fidélisation, indique Charlotte Clavé-Campion. L’enjeu est de taille et nous espérons que chaque employeur de personnel permanent ou saisonnier, puisse mener une réflexion sur ces questions».

Pour les y encourager et tenter de trouver des réponses à leurs problèmes, l’association a lancé, d’une part, une newsletter bimestrielle gratuite envoyée aux employeurs qui ont déjà été amenés à confier une offre d’emploi à l’Anefa Landes. La première lettre d’information a été publiée mi-octobre et la deuxième est prévue pour mi-décembre. Pour les employeurs des Landes intéressés et n’ayant pas reçu la première, une demande peut être formulée par mail à landes@anefa.org.

Par ailleurs, en partenariat avec son homologue de la Dordogne, l’Anefa Landes a développé un groupe d’échange sur le réseau Facebook dédié aux employeurs de la production agricole (chefs d’exploitations, CUMA, entreprises de travaux agricoles…). Seules les personnes invitées par les Anefa 24 ou 40 peuvent intégrer ce groupe. Pour ceux qui souhaitent y participer, il convient de faire une demande d’adhésion au groupe intitulé Employeurs agricoles 240 soit directement sur Facebook, soit en contactant l’association.

Valoriser les initiatives

Chaque participant peut exposer ses difficultés sur le recrutement, l’accueil, le management, la fidélisation… afin d’avoir les conseils de ses pairs. Il est également possible de mettre en avant ses réussites et débattre sur des suggestions de pratiques pour améliorer l’emploi en agriculture. L’objectif est de valoriser les initiatives positives et que cela puisse être source d’inspiration pour les autres.

Les Anefa 40 et 24 animent conjointement ce groupe avec des publications régulières ciblées et apporteront des éléments de réponse dans son champ de compétence. En fonction des besoins, des experts pourront intervenir afin d’apporter des réponses claires et adaptées aux problématiques soulevées. «Chacun peut à son échelle contribuer à rendre nos métiers attractifs et permettre ainsi d’attirer plus de candidats», conclut Charlotte Clavé-Campion.

F. Brèthes

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