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L’agroalimentaire néo-aquitain en route pour le SIAL

Après une édition 2020 annulée pour cause de Covid, le SIAL 2022 doit se tenir à Paris du 15 au 19 octobre prochain. La Nouvelle-Aquitaine y sera présente avec un stand collectif dans le hall 5B des régions de France

file-Organisé tous les deux ans, le Salon international de l’alimentation a été annulé en 2020 pour cause de Covid. Son retour reste un événement pour les entreprises de l’agroalimentaire.
Organisé tous les deux ans, le Salon international de l’alimentation a été annulé en 2020 pour cause de Covid. Son retour reste un événement pour les entreprises de l’agroalimentaire.

«Ce stand collectif sera la plus grande présence de la Région Nouvelle-Aquitaine, explique Marie-Françoise Goulinat, responsable du pôle entreprises de l’Agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA). Mais à la demande des entreprises qui le souhaiteraient, on peut aussi organiser une présence dans les différents secteurs du salon, comme le secteur sucré, boissons, épicerie fine ou encore volailles. Pour cette présence en secteur, la surface minimum du stand sera de 20 m2, ce qui nécessite au moins deux entreprises».

Les inscriptions pour participer au SIAL, que ce soit sur le stand collectif ou pour un stand en secteur, sont ouvertes jusqu’au 31 mars. Autre point fort au SIAL pour les entreprises de Nouvelle-Aquitaine, l’opération SO Innovation. Organisée en collaboration avec le Centre régional d’innovation et de transfert de technologies (CRITT) agroalimentaire de La Rochelle, cette opération consiste à mettre en avant l’innovation des TPE et des PME du secteur agroalimentaire. «La participation à cette opération est gratuite pour les entreprises, poursuit Marie-Françoise Goulinat. Seule obligation, le produit concerné doit avoir été commercialisé après octobre 2020».

Cinq catégories d’innovation ont été répertoriées : SO Easy pour tout ce qui facile et rapide à manger ; SO Pleasure pour tout ce qui apporte du plaisir ; SO Terroir pour les innovations qui font référence à des plats terroirs, SO Healthy pour ce qui est en lien la santé ; et enfin SO Ecofrienly pour les innovations en lien avec l’environnement.

Une vitrine internationale

Les entreprises intéressées doivent déposer un dossier avant mi-mai 2022 car en plus de la mise en avant sur l’espace collectif du SIAL, les produits sélectionnés bénéficieront aussi d’une vitrine en juin 2022 à l’occasion des deux journées “alimentation et santé” organisées par le CRITT de La Rochelle. Positionner ses produits. Rencontrer la concurrence ce qui n’a pas eu lieu depuis 4 ans. Observer les tendances de la consommation mondiale. Sont autant d’arguments pour convaincre les entreprises de participer à ce salon.

Et pour ce qui des attentes du consommateur, elles sont observées par le SIAL via plusieurs études dans douze pays. Il en ressort qu’au-delà de la nécessité de se nourrir, le consommateur mange avant tout pour son plaisir. Il cherche aussi à se rassurer sur les conditions de sécurité, se focalise sur la praticité du produit et il est de plus en plus sensible à l’éthique liée aux conditions de production du produit et à l’environnement. L’assurance de ces différentes garanties est apportée par plusieurs éléments clés comme l’information sur l’ingrédient, sur l’origine locale du produit ou encore sur son innocuité.

A contrario, l’ultra-transformation inspire de plus en plus la méfiance. «On note ici deux leviers d’information émergents qui renforcent de plus en plus souvent ce besoin de réassurance, commente Jean Gabriel Mollard, directeur marketing et communication du SIAL. À savoir, la mention d’un tiers de confiance qui s’exprime sur le produit, comme avec des applications de type Yuca. Les différents labels ont aussi cette fonction même si leur foisonnement perd un peu le consommateur. Enfin, le second levier d’information émergent concerne tout ce qui se rapporte à la block chain, autrement dit à la capacité technologique à communiquer sur la traçabilité tout au long de la chaîne de production du produit». Un constat qui permet d’illustrer le fait que les entreprises sont en train de passer du marketing de la promesse au marketing de la preuve.

M.-N. Charles

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