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Les mouches, principales responsables des mammites

Certaines mouches véhiculent une bactérie Actinomyces pyogenes responsable de la plupart des cas de mammites cliniques très graves des vaches laitières, notamment avant le vêlage. Conseils pour protéger vos animaux.

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Certaines mouches véhiculent une bactérie, Actinomyces pyogenes, responsable de la plupart des cas de mammites cliniques très graves avant le vêlage. L'environnement, les réservoirs de pus et les sécrétions humides favorisent la transmission de la bactérie. À l'origine, cette bactérie se trouve dans l'environnement (sol, fumier...) ainsi que dans les suppurations (métrites, panaris...). Elle est véhiculée par certaines mouches et provoque des mammites cliniques donnant lieu à  la formation d'abcès dans le quartier (qui est enflé et douloureux), à  la production abondante d'un pus nauséabond. En général, la vache est fiévreuse et abattue. Sécrétions humides Les vaches taries et les génisses avant vêlage sont les plus touchées par cette bactérie, en raison du démarrage de la sécrétion lactée, qui, comme toutes les autres sécrétions humides de la vache (salive, larmes, blessures suintantes), est très appréciée de ces mouches piqueuses. Les mammites cliniques surviennent donc principalement entre juin et septembre. De plus, ces insectes piqueurs hématophages peuvent induire directement ou indirectement des infections mammaires à  l'origine, pour certaines, de numérations cellulaires élevées s'ils transportent des microbes responsables de mammites, s'ils provoquent ou aggravent des plaies présentes sur les trayons (ceci peut favoriser l'implantation des microbes comme le staphylocoque doré) ou bien s'ils perturbent la traite au point de provoquer des chutes de faisceau trayeur. Au delà  des mesures de prévention, il est donc souhaitable d'éviter la présence des mouches sur le lieu de traite. Lutter contre les mouches L'objectif de la lutte contre les mouches est de maintenir la population à  un niveau raisonnable. Les mesures à  prendre sont alors de conserver une propreté irréprochable des locaux (entretien du bàtiment, nettoyage de la salle de traite et de l'aire d'attente après chaque traite...), de bien ventiler le lieu de traite : les mouches recherchent le calme et détestent les courants d'air, ainsi une ventilation efficace permise par des aménagements d'entrées et de sorties d'air protégées ou la mise en place d'une ventilation mécanique permet d'en diminuer la population. Une dernière mesure de protection des animaux contre les insectes est l'application d'insecticides.Les plus utilisés sont à  base de pyréthrinoides et applicables sous différentes formes :
- par pulvérisation avec une durée d'action d'environ 2 à  3 semaines,
- par préparation à  verser sur le dos de l'animal avec une durée d'action de 4 à  8 semaines selon les produits et un délai d'attente nul, ou encore sous forme de plaques auriculaires avec une durée d'action de 4 mois. Compte-tenu du cycle rapide de multiplication de la mouche, il faut traiter tôt, en particulier en période de forte chaleur (condition favorisant la vitesse de multiplication). Il est recommandé aussi de traiter à  la fois les animaux et les locaux et enfin d'utiliser des familles d'insecticides différentes : produits larvicides et adulticides. Source : Patricia Pujalet-Latheux
Ingénieur Qualité du Lait Sud-Aquitaine - 2007
Emmanuelle Marbezy
Désinfectez Pratiquée préventivement, la désinfection des bàtiments d'élevage a pour ambition de réduire le microbisme à  un niveau suffisamment bas pour éviter les « explosions pathologiques ». Curativement, elle détruit les germes responsables de maladies contagieuses et contribue ainsi à  l'assainissement du troupeau contaminé.Associée ou non à  la désinsectisation et au blanchiment, elle doit être impérativement précédée d'un bon nettoyage qui, par sa seule action mécanique, élimine 70 à  90 % des germes pathogènes.
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