Aller au contenu principal

Témoignage d'un agriculteur sur les ravages du blaireau

Pierre Nolivos est maisiculteur à  Géronce, dans la vallée de Josbaig, en Béarn. Une zone où domine la culture du mais, mais également un secteur de bocage qui se prête parfaitement au développement des populations de blaireaux. En effet, l'animal établit généralement son terrier dans des bosquets, bien souvent à  proximité de cultures. « Les blaireaux ne sont jamais trop loin des milieux boisés et profitent du développement de la maisiculture. Leur seul facteur limitant consiste à  ne pas pouvoir creuser un terrier », commente Christian Péboscq. Ces capacités expliquent la présence de cet animal sur l'ensemble du territoire national, à  l'exception de la Corse.
Bénéficiant donc de conditions favorables, les effectifs de blaireaux se sont fortement développés autour de l'exploitation de Christian Nolivos. Depuis quelques années, quelques-unes de ses parcelles de mais subissent d'importants dégàts, « cela fait maintenant deux ou trois ans que nous avons des dommages. Ce sont des choses que nous ne connaissions pas auparavant. Par le passé, nous avions surtout des dégàts de sanglier, mais aujourd'hui, cela prend une ampleur élevée ». Pour cette campagne, Pierre Nolivos a d'ores et déjà  estimé que les dégàts s'élevaient à  plus d'un hectare de culture, « mais ce n'est certainement pas encore terminé ». Il a constaté, en effet, que ces animaux s'attaquaient au mais autour du stade laiteux, « les dégàts débutent dès l'apparition des soies. Ensuite, ils sont capables d'aller d'une parcelle à  une autre, en fonction du stade de maturité du mais ». Le producteur a également observé que l'animal se nourrissait en priorité des plus beaux pieds, « les blaireaux sont capables de traverser une parcelle et de s'attaquer aux mais qui leur plaisent ».
Face à  l'ampleur du phénomène, Pierre Nolivos attend que les autorités fournissent les réponses adéquates à  ce problème. « Je souhaite que l'on puisse rapidement réguler les populations, tel que cela a été fait sur le sanglier par exemple, afin de limiter les dégàts ». Dans cette logique, le producteur a d'ores et déjà  rempli une déclaration de dégàts, préalable indispensable pour une reconnaissance des préjudices causés par les animaux aux différentes productions agricoles. Fabien Brèthes
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

La vallée d’Ossau fait sa foire à Gère-Bélesten

Ce week-end pascal, c’est le retour de la foire agricole de la vallée d’Ossau. L’occasion de passer une belle journée en…

Une rencontre autour de l’élevage bovin landais, à Orist

La FDSEA propose ce rendez-vous afin de mettre en relief les plus-values qu’apporte cette filière malmenée sur le territoire,…

L’ALMA craint une recrudescence de la MHE

Après une pause hivernale, l’arrivée de températures plus clémentes fait craindre une reprise virale aux responsables de l’…

PAC 2023-2027  : profonde révision de la conditionnalité

Dans le cadre d’un nouveau paquet de mesures visant à répondre aux protestations agricoles des derniers mois, la Commission…

Congrès de la FDSEA : donner un nouveau souffle à l’agriculture landaise

Vendredi dernier à Montaut, le congrès de la FDSEA a été l’occasion de débattre de l’avenir de l’agriculture landaise, en s’…

Une coopération fructueuse entre Pépinière Environnement ACI et la Cave de Crouseilles

Une équipe de trois salariés issus de l’association serroise s’est immergée cet hiver dans la taille des vignes de Charles…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon