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Les Français toujours aussi fidèles au foie gras

Selon les dernières tendances publiées par le Cifog, les ventes de foie gras sur les trois derniers mois de l’année ont progressé de 2,8 % malgré une baisse en volumes de 12,4 %. Les pertes de production consécutives aux deux épisodes successifs d’influenza sont compensées par des hausses de prix. Déjà en 2016, les ventes s’étaient bien tenues en valeur (-1 %) malgré une baisse de volume (-10,4 %).

file-Malgré les deux épisodes successifs d’influenza aviaire qui ont durement affecté la filière, le Foie gras reste plus que jamais plébiscité par les consommateurs au moment des fêtes de fin d’année.
Malgré les deux épisodes successifs d’influenza aviaire qui ont durement affecté la filière, le Foie gras reste plus que jamais plébiscité par les consommateurs au moment des fêtes de fin d’année.

Les Français restent plus que jamais fidèles au foie gras. Voilà l’un des enseignements très rassurants qui ressort des premiers résultats chiffrés de la saison festive 2017 publiés par le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog).

Les ventes ont progressé de 2,8% en valeur sur les trois derniers mois de l’année par rapport à la même période en 2016, malgré une baisse des ventes en volumes de 12,4% (source IRI). Le dernier trimestre correspond bien sûr à la période sur laquelle la filière réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires.

Déjà en 2016, les ventes s’étaient bien tenues en valeur (-1%) malgré une baisse de volume (-10,4%). Entre les lignes, ces chiffres traduisent notamment la démarche de revalorisation des produits engagée par la filière.

Revalorisation des produits

Malgré la pénurie de matière première suite au plan de lutte contre l’influenza aviaire qui a fait baisser de 20% la production dans les élevages français en 2017, «la filière s’est fortement mobilisée dès la reprise en août dernier pour être en mesure de mettre à disposition de tous les consommateurs français du foie gras pour les fêtes de fin d’année», commente le Cifog.

Comme prévu, le mets festif était donc bien présent pour les fêtes, mais dans des volumes moins importants. Entre Noël et le jour de l’an, le choix était extrêmement limité en rayon. Début janvier, la quasi-totalité des rayons étaient vides et il ne restait aucun stock chez les producteurs.

Pour Michel Fruchet, il s’agit d’une très belle performance pour les professionnels qui se sont mobilisés d’un bout à l’autre de la chaîne pour redémarrer la production dans les meilleures conditions afin de répondre aux attentes des consommateurs au moment clé des fêtes de fin d’année.

«Ces résultats sont l’expression du caractère incontournable du foie gras sur les tables de fêtes et traduisent l’attachement profond des Français pour ce mets d’exception! Nos clients, qu’ils soient distributeurs ou restaurateurs, nous ont fait confiance et ils ont eu raison. Nous mettrons tout en œuvre en 2018 pour consolider la production de notre filière et de nouveau proposer des produits premium sur un marché toujours aussi porteur auprès des consommateurs» argumente le président du Cifog.

Plan de sécurisation opérationnel

Durant ces deux années de crise majeure pour la filière, le Cifog rappelle avoir mené un important travail de concertation avec tous les maillons, des experts scientifiques et des vétérinaires, afin de mettre en place, en collaboration avec les pouvoirs publics, de nouvelles règles de production adaptées à tous les modes d’élevages, permettant ainsi la sécurisation du risque sanitaire. «Ces nouvelles règles ont permis de ne rencontrer aucun problème sanitaire majeur depuis le redémarrage de la production au mois de mai 2017 et jusqu’à aujourd’hui».

Ce plan de sécurisation a représenté de très lourds investissements pour l’ensemble des opérateurs et en particulier pour les éleveurs. Il s’est traduit par un renforcement de la réglementation sur la conduite des élevages et sur le transport des animaux, mais également par la mise en place de contrôles préalables à tout déplacement d’animaux, la création d’un système d’alerte au niveau national… «Un travail qu’il convient de poursuivre afin d’assurer la pérennité de la production de foie gras et de lui conserver son caractère issu d’une filière française d’excellence», conclut le Cifog.


 

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