Aller au contenu principal

Influenza : la profession appelle les éleveurs à la plus grande vigilance

Les premiers foyers d’influenza aviaire hautement pathogène ont été confirmés dans le Gers, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques ces derniers jours.

file-À ce jour, sept foyers d’influenza aviaire ont été confirmés dans des élevages du Sud-Ouest.
À ce jour, sept foyers d’influenza aviaire ont été confirmés dans des élevages du Sud-Ouest.

C’est le 16 décembre que le premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène dans le bassin de l’Adour a été détecté dans un élevage de canards prêts à gaver à Manciet (Gers), le 16 décembre, a été confirmé par le ministère de l’Agriculture. Cet élevage du Gers a été dépeuplé préventivement dès le premier résultat d’analyse connu, le 15 décembre, sans attendre la confirmation le lendemain du caractère hautement pathogène de la maladie. Une décision «prise en accord avec l’administration et les instances [professionnelles] pour ne pas perdre de temps», explique Benjamin Constant, président de la FN foie gras, lui-même installé dans le Gers.

Deux autres sites gersois «en lien épidémiologique» avec ce cas ont été dépeuplés, ainsi que les «cinq élevages de palmipèdes situés dans les 3 km autour de ce foyer», d’après le ministère de l’Agriculture et la préfecture. Enfin, un autre cas, confirmé par la préfecture, s’est déclaré cette fin de semaine à Eauze.

Abattage préventif

Le deuxième foyer est situé dans un élevage de canards des Landes, à Hastingues à la limite des Pyrénées-Atlantiques, a annoncé la préfecture le 19 décembre. Cet élevage des Landes est situé dans une zone «connue pour être en première ligne d’introduction du virus par la faune sauvage», selon la préfecture.

Deux autres foyers ont été détectés par la suite dans deux élevages des Pyrénées-Atlantiques, indique la préfecture de ce département. Ces élevages, dont les canards ont été abattus dès le dimanche 19 décembre pour le premier et lundi 20 pour le second, sont situés à Came, une commune limitrophe de celle d’Hastingues. Une zone réglementée a été définie dans 16 communes des Pyrénées-Atlantiques et 16 communes des Landes, dans des périmètres de 3 km (zone de protection) et 10 km (zone de surveillance) autour des foyers, a indiqué la préfecture.

Surveillance accrue

«Les éleveurs et détenteurs de volailles doivent exercer une surveillance quotidienne de leurs animaux et déclarer toute mortalité anormale et tout dépassement des critères d’alerte, à un vétérinaire, précise la préfecture. En cas de non-respect des dispositions édictées, des sanctions pénales pourront être prononcées ainsi que des retenues d’indemnisations en cas de foyer ou d’abattage préventif ordonné par l’administration».

La profession agricole (FDSEA et JA) appelle, elle aussi, les éleveurs à la plus grande vigilance, leur demandant de respecter les consignes de biosécurité. «Notamment, la mise à l’abri de nos animaux, qui reste notre première arme contre le virus», précise Thierry Lassegnore, co-président de la section avicole de la FDSEA 64.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Vincent Miramon présentant son nouveau jeu de société SaÏ Sas sur la conduite des troupeaux
Jeu Saï Saï: prenez-vous pour un berger

Psychologue la journée, Vincent Miramon passe ses soirées, voire ses nuits, à imaginer des jeux de société. Plongé dans l’…

Éleveuse de chèvres : une reconversion réussie pour Morgane Man

Alors que s’ouvre le Salon international Capr’Inov les 26 et 27 novembre à Niort, rencontre avec Morgane Man, éleveuse à…

Tracteur renversé
Sécurité : « Aujourd’hui, dès que je grimpe dans le tracteur, je mets la ceinture »

De récents accidents mortels impliquant des tracteurs ont endeuillé le monde agricole. Ces drames rappellent que le maniement…

Jeunes bovins : l’OP d’Euralis applique Egalim

Avec l’ambition de produire 5.000 jeunes bovins d’ici 2030, la coopérative souhaite relancer sa production et propose aux…

Le préfet des Landes, Gilles Clavreul (au centre), et la directrice de la Draaf de Nouvelle-Aquitaine, Virginie Alavoine (au premier plan)
Nématode du pin : les mesures de lutte et de surveillance se précisent

Une «coupe sanitaire» totale des résineux sensibles est prévue dans un rayon de 500 mètres autour du foyer, ainsi qu’un cadre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon