Aller au contenu principal

Des ventes de mais engagés très tôt

Méconnu il y a encore quelques années, le marché à  terme constitue aujourd'hui un outil incontournable pour la commercialisation du mais.

file-8363
Aujourd'hui, la majorité des organismes stockeurs proposent des produits basés sur le circuit commercial du marché à  terme. Après deux années particulièrement difficiles et dans un contexte de forte volatilité des cours, les producteurs ont eu tendance à  engager très tôt une partie de leur récolte au cours de cette campagne. Franck Camet-Lassalle, d'Euralis, en témoigne : « On estime que plus de la moitié de la récolte a été vendue avant le 15 septembre, c'est un phénomène nouveau ». Même s'il reste difficile d'évaluer les volumes précis, Cédric Poeydomenge, directeur adjoint de l'AGPM, confirme cette situation, « les quantités engagées sont difficilement vérifiables, mais il semble effectivement que nous nous situons dans ces proportions là  auparavant ce phénomène existait surtout sur le marché des céréales à  paille ». Ce dernier observe que les producteurs ont engagé des volumes dès que le prix du mais a dépassé leurs objectifs de vente. Ainsi, dès le printemps, certains d'entre eux ont commercialisé une partie de leur récolte autour de 135 à  140 euros par tonne. « Le prix moyen de la campagne sera, par conséquent, différent du prix le plus haut observé », analyse-t-il. Toutefois, selon lui, ce mode de commercialisation trouve toute sa légitimité dans le contexte actuel, « il faudra juger de la pertinence des choix sur deux ou trois campagnes mais, quoi qu'il en soit, les producteurs ont tout intérêt à  alimenter le marché quand les prix montent ». De plus, en commercialisant le mais au-dessus de son coût de revient, cette stratégie permet de garantir la rentabilité de la production. Cependant, un tel fonctionnement oblige les producteurs à  connaître avec précision les seuils de rentabilité correspondant à  leurs exploitations. Fabien Brèthes
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

Camille, la pareuse d’onglons qui kiffe son métier

Équipée de son sécateur et de sa cage de retournement, la jeune fille est prête à aller entretenir les onglons des brebis et…

Jean-François Fruttero est le nouveau président de la caisse centrale de la MSA

Le viticulteur de Dordogne succède à Pascal Cormery à la tête de l’organisme, avec la volonté de conserver un régime de…

Pierre Lauga, volailler, traiteur, éleveur et passionné

L’étal est ouvert du mardi au dimanche aux halles de Pau (64). Entre préparation,
cuisine et commercialisation, le traiteur…

La Terrasse du Jurançon, journée festive et soutient aux vignerons

Les vignerons indépendants reviennent à la rencontre du public à Pau le samedi 27  avril de 12 h 00 à 23 h 00. 

Des pistes pour valoriser la laine de mouton

L’association Lainamac et la CCI de Bayonne vont s’associer pour créer un Cluster laine. La chambre d’agriculture des Pyrénées…

Tuberculose bovine : la FDSEA et les JA proposent un « plan offensif » de lutte

Face aux désastreuses conséquences de la pathologie sur les fermes, la FDSEA et les JA ont transmis un courrier à la DGAL pour…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon