Bien gérer la circulation des vaches en stabulation
La conduite libre n'est pas le seul système de circulation des animaux au sein d'un bàtiment.
La circulation dans un bàtiment équipé d'un robot de traite peut s'envisager selon quatre grands principes. En effet, il n'existe pas de solution unique, transposable dans tous les cas de figure. Le nombre de vaches à traire, le niveau de production, la disponibilité en main-d'oeuvre, l'aménagement envisageable dans le bàtiment, mais aussi le goût de l'éleveur, sont autant de critères qui peuvent orienter la décision. Quoi qu'il en soit, les expériences démontrent que la traite robotisée ne fonctionne correctement que si les animaux se déplacent aisément.
La circulation libre est basée sur le libre accès des vaches à tous les postes du bàtiment et au robot. Elles peuvent aller de l'aire d'alimentation au couchage sans passer par la traite. C'est principalement la distribution de concentrés qui les attire à l'automate. Toutefois, il ne s'agit pas de rechercher la fréquentation la plus élevée possible. En deçà , la traite est moins efficace (risque de lipolyse). En règle générale, l'installation des systèmes en circulation libre se révèle moins coûteuse que les autres concepts, mais aussi plus facile à adapter dans un bàtiment existant.
Quatre systèmes à choisir selon différents critères
La conduite guidée consiste à imposer aux vaches un circuit passant par le couchage, la traite, puis l'alimentation. En pratique, lorsqu'une vache située sur l'aire de couchage veut aller manger sur l'aire prévue à cet effet, elle doit obligatoirement transiter par l'espace d'attente de la zone de traite. Selon la durée écoulée depuis la traite précédente, l'automate réalisera ou pas le branchement. Ce système est plutôt adapté aux petits troupeaux. Il assure un excellent contrôle de la circulation et facilite la surveillance. Cependant, un risque d'engorgement de l'aire d'attente existe. De plus, ce mode peut s'avérer plus stressant pour les animaux.
Les deux derniers modes de circulation utilisent des portes dites « intelligentes ». L'un consiste à placer ces portes entre l'aire de couchage et l'aire d'attente de traite. Lors du passage de l'animal, la porte va le laisser accéder à l'aire d'alimentation ou bien l'orienter vers le robot de traite. Le dernier système, appelé « conduite sélective inversée », consiste à positionner la porte en sens inverse, entre l'aire d'alimentation et l'espace d'attente. Ces deux modes optimisent l'utilisation du robot de traite en évitant les passages inutiles. Ainsi, ils sont bien adaptés pour les grands troupeaux. Cependant, l'implantation de l'automate peut s'avérer parfois plus complexe et plus coûteuse. Fabien Brèthes.
La circulation libre est basée sur le libre accès des vaches à tous les postes du bàtiment et au robot. Elles peuvent aller de l'aire d'alimentation au couchage sans passer par la traite. C'est principalement la distribution de concentrés qui les attire à l'automate. Toutefois, il ne s'agit pas de rechercher la fréquentation la plus élevée possible. En deçà , la traite est moins efficace (risque de lipolyse). En règle générale, l'installation des systèmes en circulation libre se révèle moins coûteuse que les autres concepts, mais aussi plus facile à adapter dans un bàtiment existant.
Quatre systèmes à choisir selon différents critères
La conduite guidée consiste à imposer aux vaches un circuit passant par le couchage, la traite, puis l'alimentation. En pratique, lorsqu'une vache située sur l'aire de couchage veut aller manger sur l'aire prévue à cet effet, elle doit obligatoirement transiter par l'espace d'attente de la zone de traite. Selon la durée écoulée depuis la traite précédente, l'automate réalisera ou pas le branchement. Ce système est plutôt adapté aux petits troupeaux. Il assure un excellent contrôle de la circulation et facilite la surveillance. Cependant, un risque d'engorgement de l'aire d'attente existe. De plus, ce mode peut s'avérer plus stressant pour les animaux.
Les deux derniers modes de circulation utilisent des portes dites « intelligentes ». L'un consiste à placer ces portes entre l'aire de couchage et l'aire d'attente de traite. Lors du passage de l'animal, la porte va le laisser accéder à l'aire d'alimentation ou bien l'orienter vers le robot de traite. Le dernier système, appelé « conduite sélective inversée », consiste à positionner la porte en sens inverse, entre l'aire d'alimentation et l'espace d'attente. Ces deux modes optimisent l'utilisation du robot de traite en évitant les passages inutiles. Ainsi, ils sont bien adaptés pour les grands troupeaux. Cependant, l'implantation de l'automate peut s'avérer parfois plus complexe et plus coûteuse. Fabien Brèthes.