FCO : la vaccination reste toujours d'actualité
Suite à l'évolution de la réglementation, la cellule départementale des Pyrénées-Atlantiques rappelle les obligations notamment pour l'exportation et réitère ses recommandations en matière de vaccination.
Si la vaccination n'est plus organisée ni subventionnée par l'État, dans certains cas, elle reste obligatoire pour l'exportation des animaux vers l'Italie notamment. © Réussir
La réglementation relative à la vaccination contre la fièvre catarrhale a récemment évolué. Ainsi, la vaccination devient volontaire et l'éleveur peut la réaliser lui-même, sur ses propres animaux. Elle n'est plus ni organisée ni subventionnée par l'État. Cependant, les exigences des marchés exports imposent, dans différentes situations, que tout ou partie des animaux soit vacciné par le vétérinaire.
Règles différentes selon les pays
Pour l'exportation vers l'Espagne, il n'y a plus d'obligation de vaccination à compter du 1er janvier 2011. Jusqu'à cette date, les anciennes dispositions continuent de s'imposer. Pour les agneaux qui seraient exportés vers ce pays avant le 31 décembre, le cheptel devra avoir été régulièrement vacciné, ce qui est généralement le cas puisque les troupeaux ovins ont été, pour le plus grand nombre, vaccinés au printemps 2010.
Pour l'Italie, la vaccination des broutards par le vétérinaire reste obligatoire, mais il n'y a plus, dès maintenant, sauf pour l'export des animaux de moins de 90 jours, d'obligation de vacciner les mères.
Au-delà de ces dispositions, présentées complètement dans un précédent article (lire l'article conernant les règles de vaccination), il convient de revenir sur l'intérêt de continuer à vacciner le troupeau et les conditions de réalisation de cette vaccination.
Reprenant la position de l'AFSSA et des organisations nationales, la cellule départementale FCO des Pyrénées-Atlantiques considère qu'il est important de continuer à vacciner pour de nombreuses raisons (lire l'article). Concernant les conditions de vaccination, des règles de base doivent être appliquées, qui concernent notamment le moment où la vaccination doit être réalisée, permettant ainsi d'éviter les effets secondaires de la vaccination sur la reproduction.
Virus encore présent ? Avant de valider le caractère volontaire de la vaccination, le ministère de l'Agriculture a consulté l'ANSES (ex-AFSSA), Que constatent les experts ? D'abord, qu'après avoir doublé entre 2007 et 2008, le nombre de foyers a chuté à 83 en 2009. Ils n'en concluent pas pour autant que le virus a disparu. Les analyses réalisées dans le cadre de la surveillance du territoire attestent de sa présence début 2010.
Ceci conduit les experts à estimer “élevée†à “très élevée†la probabilité que les sérotypes 1 et 8 circulent encore sur le territoire continental français. L'éradication de ces sérotypes ne parait pas pour autant hors de portée. Elle « paraît possible dans l'avenir () mais nécessite la poursuite des efforts déjà mis en place ». L'ANSES insiste sur la « nécessité de maintenir un taux de couverture vaccinale le plus élevé possible » pour ne pas assister à un redémarrage de la maladie
Ceci conduit les experts à estimer “élevée†à “très élevée†la probabilité que les sérotypes 1 et 8 circulent encore sur le territoire continental français. L'éradication de ces sérotypes ne parait pas pour autant hors de portée. Elle « paraît possible dans l'avenir () mais nécessite la poursuite des efforts déjà mis en place ». L'ANSES insiste sur la « nécessité de maintenir un taux de couverture vaccinale le plus élevé possible » pour ne pas assister à un redémarrage de la maladie