Les prairies multi-espèces, pérennité et rusticité garanties
À condition de bien choisir les espèces ou variétés du mélange pour que chacune puisse jouer son rôle, les prairies multi-espèces présentent bien des atouts, pérénnité et rusticités.
La prairie multi-espèces associe généralement plusieurs graminées (espèces et/ou variétés différentes) à plusieurs légumineuses. Elles sont plus particulièrement adaptées aux milieux difficiles © CA 64
La prairie multi-espèces associe généralement plusieurs graminées (espèces et/ou variétés différentes) à plusieurs légumineuses. Les effets recherchés sont nombreux : atténuation de la variabilité interannuelle de production, adaptation à l'hétérogénéité intraparcelle, bonne valeur de l'herbe, avec des fluctuations amorties, meilleur étalement de la pousse pendant l'année, économie en fertilisation azotée.
Pour atteindre ces résultats, il convient de choisir les espèces (ou variétés) du mélange de façon judicieuse, pour que chacune puisse jouer son rôle malgré la concurrence, celle-ci étant d'ailleurs d'autant plus vive que le milieu est fertile. Les prairies multi-espèces sont par conséquent plus particulièrement adaptées aux milieux difficiles (parcelles trop séchantes ou très humides, climat contraignant), même si en milieu plus favorable une production d'herbe équivalente à celle d'une prairie mono-spécifique ou d'une association est possible. Concevoir le mélange adapté à sa situation
Le choix des espèces est à réaliser en privilégiant les conditions du milieu et le mode principal d'utilisation de la prairie. On cherche à associer des espèces pouvant jouer des rôles complémentaires et pouvant coexister, sans que la concurrence inévitable conduise à l'élimination de l'une d'entre elles.
Les espèces dominantes sont celles qui vont assurer l'essentiel de la production fourragère (= le fonds prairial). Les espèces d'accompagnement sont celles dont on attend un rôle autre que strictement productif : capacité à couvrir le sol pour éviter le salissement (RGA, pàturin des prés, agrostis capillaire), intérêt alimentaire, souplesse et polyvalence d'exploitation Selon les quantités de semences dans le mélange, les espèces peuvent être dans l'un ou l'autre rôle. Plusieurs critères sont à prendre en compte dans la conception d'un mélange prairial.
Le choix des espèces est à réaliser en privilégiant les conditions du milieu et le mode principal d'utilisation de la prairie. On cherche à associer des espèces pouvant jouer des rôles complémentaires et pouvant coexister, sans que la concurrence inévitable conduise à l'élimination de l'une d'entre elles.
Les espèces dominantes sont celles qui vont assurer l'essentiel de la production fourragère (= le fonds prairial). Les espèces d'accompagnement sont celles dont on attend un rôle autre que strictement productif : capacité à couvrir le sol pour éviter le salissement (RGA, pàturin des prés, agrostis capillaire), intérêt alimentaire, souplesse et polyvalence d'exploitation Selon les quantités de semences dans le mélange, les espèces peuvent être dans l'un ou l'autre rôle. Plusieurs critères sont à prendre en compte dans la conception d'un mélange prairial.