Maisadour : vers une croissance verte rentable
Maisadour a décidé de mettre en avant son engagement en matière de développement durable.
La démarche d'une agriculture respectueuse de l'environnement est déjà ancienne, mais le groupe coopératif landais souhaite aller plus loin en s'intéressant au concept d'agriculture écologiquement intensive. La juxtaposition des trois termes « agriculture », « écologiquement » et « intensive » pourrait être un paradoxe. C'est en tout cas un défi pour une nouvelle approche de l'agriculture, en phase avec les attentes de la société, que souhaitent porter les équipes de la coopérative. « L'enjeu est de relever le défi d'une croissance verte et rentable » résume Thierry Blandinières.
Agriculture écologiquement intensive
Pour en parler, Michel Prugue avait invité Michel Griffon, agronome de renom et créateur du concept d'agriculture écologiquement intensive. Malgré l'absence du chercheur, bloqué à Paris par la neige, l'assemblée a débattu sur ce nouveau concept qui semblerait être une voie d'avenir.
L'agriculture écologiquement intensive signifie qu'il faut recourir au fonctionnement de l'écosystème, utiliser intensivement des mécanismes naturels et amplifier leurs fonctions productives pour réussir à produire plus. Il s'agit d'arriver à augmenter raisonnablement la production, en limitant l'extension des surfaces et en augmentant les rendements par des méthodes non destructives de la qualité de l'environnement. Il y a plusieurs voies.
D'abord celle des OGM et plus largement de la génétique. Il y a aussi l'agriculture biologique, mais Michel Griffon vise une voie médiane, celle qui consiste à utiliser au maximum les fonctionnalités des écosystèmes comme ressource de protection, sans refuser les apports des techniques conventionnelles, mais de façon subsidiaire et cohérente écologiquement.
Pour répondre à ces contraintes et à ces opportunités, la recherche doit se mobiliser pour contribuer à changer en profondeur les outils techniques, les modèles technologiques et, au-delà , les politiques d'accompagnement telles que la PAC.
Valorisation et différenciation
Concrètement, pour Maisadour cette « nouvelle agriculture » s'articulerait autour de deux points : d'une part, une amélioration continue des rendements et de la productivité en tenant compte de l'environnement écologique et sociétal. D'autre part, une valorisation de cette démarche en créant une différenciation des produits.
« Le consommateur accepte réellement maintenant d'acheter cette différenciation » signale Michel Prugue. « Il faut détruire les peurs. Notre ambition est d'accompagner, avec de nouveaux outils, nos adhérents dans une démarche d'amélioration de la compétitivité, tout en répondant aux attentes de la société. Le revenu dégagé par les agriculteurs doit être supérieur au coût des contraintes ». Dominique Maurel
Part sociale d'épargne
Avec la création de parts sociales d'épargne, MAIVA (Maisadour intéressement valeur adhérents), le conseil d'administration de Maisadour a décidé d'associer encore plus les adhérents à la performance du groupe. Rendues possibles par la loi d'orientation agricole, ces parts sociales permettent de distribuer du résultat aux adhérents des coopératives.
Construites sous forme de ristournes sur la base de l'activité achats et ventes réalisées par les agriculteurs avec la coopérative, ces parts sociales sont un moyen de récompenser leur fidélité. Un million d'euros sera ainsi attribué au titre de l'exercice 2009-2010. Cette attribution est possible car les filiales sont en mesure d'assurer elles-mêmes leur développement.
Agriculture écologiquement intensive
Pour en parler, Michel Prugue avait invité Michel Griffon, agronome de renom et créateur du concept d'agriculture écologiquement intensive. Malgré l'absence du chercheur, bloqué à Paris par la neige, l'assemblée a débattu sur ce nouveau concept qui semblerait être une voie d'avenir.
L'agriculture écologiquement intensive signifie qu'il faut recourir au fonctionnement de l'écosystème, utiliser intensivement des mécanismes naturels et amplifier leurs fonctions productives pour réussir à produire plus. Il s'agit d'arriver à augmenter raisonnablement la production, en limitant l'extension des surfaces et en augmentant les rendements par des méthodes non destructives de la qualité de l'environnement. Il y a plusieurs voies.
D'abord celle des OGM et plus largement de la génétique. Il y a aussi l'agriculture biologique, mais Michel Griffon vise une voie médiane, celle qui consiste à utiliser au maximum les fonctionnalités des écosystèmes comme ressource de protection, sans refuser les apports des techniques conventionnelles, mais de façon subsidiaire et cohérente écologiquement.
Pour répondre à ces contraintes et à ces opportunités, la recherche doit se mobiliser pour contribuer à changer en profondeur les outils techniques, les modèles technologiques et, au-delà , les politiques d'accompagnement telles que la PAC.
Valorisation et différenciation
Concrètement, pour Maisadour cette « nouvelle agriculture » s'articulerait autour de deux points : d'une part, une amélioration continue des rendements et de la productivité en tenant compte de l'environnement écologique et sociétal. D'autre part, une valorisation de cette démarche en créant une différenciation des produits.
« Le consommateur accepte réellement maintenant d'acheter cette différenciation » signale Michel Prugue. « Il faut détruire les peurs. Notre ambition est d'accompagner, avec de nouveaux outils, nos adhérents dans une démarche d'amélioration de la compétitivité, tout en répondant aux attentes de la société. Le revenu dégagé par les agriculteurs doit être supérieur au coût des contraintes ». Dominique Maurel
Part sociale d'épargne
Avec la création de parts sociales d'épargne, MAIVA (Maisadour intéressement valeur adhérents), le conseil d'administration de Maisadour a décidé d'associer encore plus les adhérents à la performance du groupe. Rendues possibles par la loi d'orientation agricole, ces parts sociales permettent de distribuer du résultat aux adhérents des coopératives.
Construites sous forme de ristournes sur la base de l'activité achats et ventes réalisées par les agriculteurs avec la coopérative, ces parts sociales sont un moyen de récompenser leur fidélité. Un million d'euros sera ainsi attribué au titre de l'exercice 2009-2010. Cette attribution est possible car les filiales sont en mesure d'assurer elles-mêmes leur développement.