Conjoncture
Une note très salée pour toute la filière kiwicole française
De la conservation au transport, l’inflation du coût de l’énergie s’est répercutée sur tout le fonctionnement de la filière du kiwi.
De la conservation au transport, l’inflation du coût de l’énergie s’est répercutée sur tout le fonctionnement de la filière du kiwi.
Après s’être adaptés avec la loi Antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) qui interdit les emballages plastiques pour les colis de moins de 1,5 kg, malgré le manque d’emballages adaptés au kiwi, les soucis d’approvisionnement et d’adaptation aux lignes de conditionnement, les producteurs doivent depuis plusieurs mois faire face à la question de l’énergie. Étant climactérique (N.D.L.R. : fruit dont la maturation continue après cueillette), donc conservé et affiné en chambre froide, le kiwi — cueilli entre mi-octobre et mi-novembre — se conserve sans difficultés jusqu’en juin dans des chambres froides qui tournent 24heures sur 24.
Le besoin d’électricité de la filière kiwi est donc concentré sur les mois d’hiver et de printemps de manière permanente. Les consommations électriques étant constantes sur cette période, l’augmentation du coût des heures (pleines et creuses) se répercute directement sur le coût de vente du kiwi.