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Rendre efficiente l’eau dans le sol, le cœur de la stratégie de Corhize

La société agenaise Corhize présentera ses innovations sur l’irrigation de précision dans les allées du salon Végétaelis à Pau, le 24 et 25 novembre.

À la différence d’autres types de capteurs qui mesurent l’humidité que par leur surface de contact avec le sol, les capteurs capacitifs de la sonde AquaCheck mesurent l’humidité dans un volume de sol.
© Photo Corhize
 

Notre dossier spécial sur le salon Végétaelis

 

En cette conjoncture où le terme sobriété résonne dans toutes les bouches, optimiser l’eau et l’énergie prend un écho particulier. D’autant plus à la sortie d’un été caniculaire comme celui vécu il y a quelques semaines… Depuis plusieurs années, des technologies rendent plus efficiente l’eau dans les sol. C’est le cas de celles proposées par l’entreprise agenaise Corhize, spécialisée dans les sondes capacitives et l’irrigation de précision depuis 2007.

«On vient après le maillon des matériels d’irrigation. On accompagne les producteurs afin qu’ils pilotent l’eau en connaissance de cause, au bon moment quand il y a besoin. On est vraiment dans l’aide à la décision, dans la mesure», résume Serge Escuraing, son responsable, qui sera présent les 24 et 25 novembre prochains, dans les allées du parc des expositions de Pau, dans le cadre du salon Végétaelis.

«Je trouve que cette initiative est osée, les thématiques abordées sont intéressantes… C’est vraiment une très belle opportunité pour moi de participer à ce salon organisé en plein cœur de notre région» souligne-t-il, enthousiaste. Le pilotage de l’eau est pour lui une réponse à la problématique des enjeux autour de l’économie des ressources car «l’idée est résolument d’irriguer comme il faut quand la plante en a besoin».

Pour maintenir les végétaux dans «leur zone de confort hydrique», Corhize propose AquaCheck, sa sonde capacitive à profil, compatible sur toutes les cultures, dans tous les types de sols aussi bien en grandes cultures, en légumes, en arboriculture ou en vigne. D’une longueur comprise entre 20 et 150 cm, la sonde la plus utilisée est l’AquaCheck de 60 cm à 6 horizons.

Optimisation

L’intérêt est qu’il n’y a aucun paramétrage à rentrer dans la sonde elle-même : tout se fait à distance depuis Columbus, le logiciel, prévu dans le kit proposé par Corhize. «Nous fournissons en plus un boîtier de communication, un mât télescopique. Et nous proposons aussi un pluviomètre connecté», ajoute-t-il. Cette sonde peut être déplacée, d’un type de sol à un autre, d’une année sur l’autre, sans avoir à modifier quoi que ce soit sur le matériel.

«On travaille dans l’exactitude grâce aux mesures fournies. À partir de notre technologie, on sait comment l’eau pénètre dans les sols, la RFU, comment elle est stockée et utilisée par les plantes.» Le logiciel Colombus procure une vue en temps réel de toutes les données recueillis par la sonde. «Avec un bilan hydrique, on ne peut pas être aussi précis que les sondes. Grâce à ces données, on envoie l’eau pour maximiser le potentiel variétal génétique du végétal dans son environnement tout en optimisant l’eau et l’énergie.» Ainsi, plus de stress pour la plante dû à un déficit ou à un excès. «Mécaniquement, elle produira plus», glisse le spécialiste.

Depuis deux ans, l’entreprise lot-et-garonnaise a lancé un module optionnel «totalement unique sur le marché» baptisé “Irrigassistant”. Il permet de fournir des préconisations d’irrigation en temps réel à 3 jours. «Avec les sondes, tout le monde va avoir des données, des chiffres et des courbes. Mais on va plus loin avec ces préconisations. On a un système totalement automatisé qui rédige en une phrase la situation et celle dans trois jours et ce que l’agriculteur devrait faire. Tout cela s’actualise en temps réel.»

Pour le responsable, cette option est pertinente pour conforter le choix du producteur dans ces décisions. «C’est vraiment là pour rassurer les gens qui démarrent dans le pilotage de l’irrigation. Grâce à Irrigassistance, on soulage assurément les services techniques et on travaille plus sereinement.»

Grâce à cette technologie de pointe, les bénéfices sont très variables. «Du 20 % d’économie d’eau, c’est tout à fait classique. Mais ça peut être 1 tour voire 2 tours d’eau… C’est très différent selon les situations !» Éviter les excès pour apporter le nécessaire optimal à la plante, une démarche économique d’avenir permise grâce aux nouvelles technologies…

B. Ducasse

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