Axuria mise sur l'export
La coopérative veut se développer en décrochant des marchés en Europe du Nord.
La coopérative Axuria a tenue son assemblée générale à Aussurucq, le 7 octobre. L'occasion pour son président Michel Arhancet de faire un tour des différentes activités de la structure. Avec, en préambule, une première satisfaction, la bonne tenue générale de la filière ovine : « Le marché espagnol s'est globalement stabilisé sur toute la saison avec une bonne demande à Noël et une baisse moindre le reste de l'année par rapport aux exercices précédents ». Reste toutefois à faire progresser le chiffre. Pour cela, le bureau de la coopérative mise sur une relation étroite avec l'Europe du Nord. Pour ce faire, Axuria est en recherche constante d'un développement de la découpe. Objectif visé : trouver une quinzaine d'adresses supplémentaires chez les grossistes et les restaurateurs.Outil informatique modernisé
Plus de difficultés en revanche sur le secteur des bovins : « L'exercice a été beaucoup plus compliqué en raison d'une plus grosse concurrence en boucherie et d'une offre des adhérents très regroupées surtout en février pour les vêlages, note le président. À cela, il faut rajouter la prise de décision de la baisse des prix destinée à permettre l'écoulement des bêtes, il faut souhaiter que cette baisse ne soit donc que ponctuelle ». Mais, pour booster sa filière bovine, Axuria compte aussi sur les ventes hors frontières : « Lors du dernier trimestre, nous avons consacré une grosse partie de nos efforts sur la mise en place d'une nouvelle découpe destinée à nous adapter à un éventuel marché à l'export ».
On l'aura comprit, le marché à l'export est un vrai leitmotiv à Axuria. Depuis le mois d'avril, elle tente d'accroître sa clientèle étrangère avec, si possible, la recherche d'une clientèle haut de gamme. Pour cela, Axuria met en place une nouvelle communication destinée à « coupler » les produits veau et agneau chez les clients. Mais tout cela va demander du temps. Cette stratégie, si ambitieuse soit-elle, nécessite l'implication des éleveurs, de l'équipe bovine ainsi que pas mal d'investissements. Michel Arhancet et son équipe souhaitent récolter les premiers fruits de ce travail fin 2012, début 2013. De telles évolutions sont nécessaires pour un retour à l'équilibre comptable, qui permettra d'envisager sereinement l'outil de transformation. C'est dans ce sens qu'une réflexion a été lancée entre Axuria et la MAAP (mission agroalimentaire des Pyrénées).
L'exercice écoulé a également été marqué par la modernisation de l'outil informatique : « Cela nous a nécessité un travail de six mois et nous a permis d'obtenir une meilleure compétitivité commerciale et une meilleure traçabilité des produits ». Conscient qu'il faut rester vigilant, Michel Arhancet fixe un nouveau cap à la coopérative : « Le résultat de l'exercice écoulé conforte notre potentiel de développement. À présent, nous devons améliorer nos marges afin de supporter nos lourdes charges de location et espérer une meilleure valorisation de nos produits, notamment le veau ».
Fabrice Borowczyk
Plus de difficultés en revanche sur le secteur des bovins : « L'exercice a été beaucoup plus compliqué en raison d'une plus grosse concurrence en boucherie et d'une offre des adhérents très regroupées surtout en février pour les vêlages, note le président. À cela, il faut rajouter la prise de décision de la baisse des prix destinée à permettre l'écoulement des bêtes, il faut souhaiter que cette baisse ne soit donc que ponctuelle ». Mais, pour booster sa filière bovine, Axuria compte aussi sur les ventes hors frontières : « Lors du dernier trimestre, nous avons consacré une grosse partie de nos efforts sur la mise en place d'une nouvelle découpe destinée à nous adapter à un éventuel marché à l'export ».
On l'aura comprit, le marché à l'export est un vrai leitmotiv à Axuria. Depuis le mois d'avril, elle tente d'accroître sa clientèle étrangère avec, si possible, la recherche d'une clientèle haut de gamme. Pour cela, Axuria met en place une nouvelle communication destinée à « coupler » les produits veau et agneau chez les clients. Mais tout cela va demander du temps. Cette stratégie, si ambitieuse soit-elle, nécessite l'implication des éleveurs, de l'équipe bovine ainsi que pas mal d'investissements. Michel Arhancet et son équipe souhaitent récolter les premiers fruits de ce travail fin 2012, début 2013. De telles évolutions sont nécessaires pour un retour à l'équilibre comptable, qui permettra d'envisager sereinement l'outil de transformation. C'est dans ce sens qu'une réflexion a été lancée entre Axuria et la MAAP (mission agroalimentaire des Pyrénées).
L'exercice écoulé a également été marqué par la modernisation de l'outil informatique : « Cela nous a nécessité un travail de six mois et nous a permis d'obtenir une meilleure compétitivité commerciale et une meilleure traçabilité des produits ». Conscient qu'il faut rester vigilant, Michel Arhancet fixe un nouveau cap à la coopérative : « Le résultat de l'exercice écoulé conforte notre potentiel de développement. À présent, nous devons améliorer nos marges afin de supporter nos lourdes charges de location et espérer une meilleure valorisation de nos produits, notamment le veau ».
Fabrice Borowczyk