Bilan sur la filière ovine de montagne en vallée d'Ossau
Avec une nouvelle équipe, la foire aux fromages de Laruns se veut pérenne, sociologique, historique, culturelle et ouverte sur l'avenir tout en conservant ses racines.
Stéphane Chétrit, président de la foire au fromage de Laruns et éleveur d'ovins lait dans la vallée d'Ossau, estime que « la transhumance est un excellent moyen de réussite pour un jeune qui démarre » © Philippe Delvallée Le Sillon
À l'orée de la foire au fromage de Laruns, dans les Pyrénées-Atlantiques, qui se tiendra les 2 et 3 octobre prochains, Stéphane Chétrit, président de la foire et éleveur ovins établit un véritable bilan sur la filière ovine de montagne en vallée d'Ossau.
Quelle est la photographie de l'élevage de brebis aujourd'hui en vallée d'Ossau ? Stéphane Chétrit » Qu'il s'agisse du Haut ou du Bas-Ossau, l'élevage de la brebis laitière, la Basco-Béarnaise, est très attractif, notamment auprès des jeunes. Ce que l'on constate, c'est qu'il n'y a aucun problème de débouchés. Cela est la conséquence d'un effectif pas trop important. La moyenne des cheptels est de 200 à 250 brebis par berger, le tout représentant une centaine d'exploitations spécialisées dans la filière fermière.
Les jeunes reprennent les exploitations en marche et on note une attirance de spécialistes en bovins laitiers vers la filière ovine. Il est certain que le parcellaire n'est pas extensible. Aussi, en cas de reprise, le terrain est traqué. En vallée d'Ossau, on trouve facilement quelqu'un susceptible de faire perdurer l'activité de l'élevage afin de maintenir l'activité économique.
Que représente la transhumance au sein de cette dynamique ?
S. C. » La transhumance est un excellent moyen de réussite pour un jeune qui démarre. Elle impose peu de charges tout en étant un bon vecteur pour produire du fromage durant les premières années. À l'heure actuelle, on recense chaque été 500 transhumants en Haut-Béarn. Par exemple, cette année, un jeune originaire du Haut-Ossau mais éleveur dans le Gers, est revenu sur ses terres natales pour la transhumance. Ce qui facilite la chose, c'est que désormais, au regard de la qualité des cabanes, on monte en estive en famille.
Quel est le mode de commercialisation du fromage de l'Ossau ? S. C. » Au-delà de la vente directe, chaque producteur possède son réseau de crémiers et de grossistes. C'est ainsi que le savoir-faire ossalois traverse la France et que l'on retrouve notre production à Rungis ou en Bretagne.
Plus loin encore, nos fromages sont très prisés en Angleterre, tout particulièrement à Londres et, dans une moindre mesure, aux États-Unis. Une certaine frange aisée des pays asiatiques est également très friande d'une certaine tradition française et donc de notre production. Propos recueillis par Philippe Delvallée
Quelle est la photographie de l'élevage de brebis aujourd'hui en vallée d'Ossau ? Stéphane Chétrit » Qu'il s'agisse du Haut ou du Bas-Ossau, l'élevage de la brebis laitière, la Basco-Béarnaise, est très attractif, notamment auprès des jeunes. Ce que l'on constate, c'est qu'il n'y a aucun problème de débouchés. Cela est la conséquence d'un effectif pas trop important. La moyenne des cheptels est de 200 à 250 brebis par berger, le tout représentant une centaine d'exploitations spécialisées dans la filière fermière.
Les jeunes reprennent les exploitations en marche et on note une attirance de spécialistes en bovins laitiers vers la filière ovine. Il est certain que le parcellaire n'est pas extensible. Aussi, en cas de reprise, le terrain est traqué. En vallée d'Ossau, on trouve facilement quelqu'un susceptible de faire perdurer l'activité de l'élevage afin de maintenir l'activité économique.
Que représente la transhumance au sein de cette dynamique ?
S. C. » La transhumance est un excellent moyen de réussite pour un jeune qui démarre. Elle impose peu de charges tout en étant un bon vecteur pour produire du fromage durant les premières années. À l'heure actuelle, on recense chaque été 500 transhumants en Haut-Béarn. Par exemple, cette année, un jeune originaire du Haut-Ossau mais éleveur dans le Gers, est revenu sur ses terres natales pour la transhumance. Ce qui facilite la chose, c'est que désormais, au regard de la qualité des cabanes, on monte en estive en famille.
Quel est le mode de commercialisation du fromage de l'Ossau ? S. C. » Au-delà de la vente directe, chaque producteur possède son réseau de crémiers et de grossistes. C'est ainsi que le savoir-faire ossalois traverse la France et que l'on retrouve notre production à Rungis ou en Bretagne.
Plus loin encore, nos fromages sont très prisés en Angleterre, tout particulièrement à Londres et, dans une moindre mesure, aux États-Unis. Une certaine frange aisée des pays asiatiques est également très friande d'une certaine tradition française et donc de notre production. Propos recueillis par Philippe Delvallée