Buru Beltza au chevet de la Manech tête noire
Du fait de la baisse constante et inquiétante du cheptel, les défenseurs de cette race ont constitué une association.
Préoccupé par la situation de la race « Manex tête noire », un groupe d'éleveurs a lancé une réflexion au printemps dernier qui vient d'aboutir à la naissance de « Buru Beltza », association d'éleveurs voulant mettre en oeuvre une promotion collective de cette brebis. L'assemblée générale constitutive qui s'est tenue récemment à Larceveau a réuni près d'une centaine d'éleveurs qui partage son attachement à cette race. L'association est présidée par Ximun Lucu, berger salarié habitant à Ordiarp. Les autres membres du bureau sont Beà±at Molimos, Beà±at Sorhondo, Peio Eliceits, Argitxu Camino et Beà±at Inchauspe.
Selon ces responsables, il importe d'agir avant qu'il ne soit trop tard. « Nous sommes en effet à un tournant », estiment-ils car « le nombre de conversions en Manex tête rousse ou en Lacaune se multiplie, il faut donc donner un signal fort pour que les éleveurs pèsent au mieux les enjeux avant de changer de race ».
Les responsables de « Buru Beltza » font remarquer que les élevages de Manex tête noire sont pour la plupart des petites exploitations de montagne qui jouent un rôle primordial sur le maintien en vie de territoires difficiles avec des impacts environnementaux et sociaux. Les éleveurs de Têtes noires visent ainsi des objectifs « qui vont au-delà de la simple défense d'une race de brebis » et ils lancent un appel à l'ensemble de la filière ovine et aux partenaires pour qu'ils soient « réceptifs à ces enjeux et épaulent » l'association.
Association qui s'appuie sur des données économiques pour affirmer que la Tête noire est « une brebis qui certes donne moins de lait, mais il s'avère qu'économiquement ces systèmes s'en sortent aussi bien voire parfois mieux que les autres car ils valorisent mieux la pàture, coûtent moins en alimentation ». Les économies de charges compensent ce qui n'est pas produit en lait c'est pourquoi les responsables de « Buru Beltza » sont convaincus que, dans le contexte actuel, « avec des situations très serrées sur les exploitations, la Tête noire est une brebis d'avenir ».
Selon ces responsables, il importe d'agir avant qu'il ne soit trop tard. « Nous sommes en effet à un tournant », estiment-ils car « le nombre de conversions en Manex tête rousse ou en Lacaune se multiplie, il faut donc donner un signal fort pour que les éleveurs pèsent au mieux les enjeux avant de changer de race ».
Les responsables de « Buru Beltza » font remarquer que les élevages de Manex tête noire sont pour la plupart des petites exploitations de montagne qui jouent un rôle primordial sur le maintien en vie de territoires difficiles avec des impacts environnementaux et sociaux. Les éleveurs de Têtes noires visent ainsi des objectifs « qui vont au-delà de la simple défense d'une race de brebis » et ils lancent un appel à l'ensemble de la filière ovine et aux partenaires pour qu'ils soient « réceptifs à ces enjeux et épaulent » l'association.
Association qui s'appuie sur des données économiques pour affirmer que la Tête noire est « une brebis qui certes donne moins de lait, mais il s'avère qu'économiquement ces systèmes s'en sortent aussi bien voire parfois mieux que les autres car ils valorisent mieux la pàture, coûtent moins en alimentation ». Les économies de charges compensent ce qui n'est pas produit en lait c'est pourquoi les responsables de « Buru Beltza » sont convaincus que, dans le contexte actuel, « avec des situations très serrées sur les exploitations, la Tête noire est une brebis d'avenir ».